Celles-sur-Belle : un nonagénaire tue et blesse 2 pensionnaires de sa maison de retraite

Une femme de 85 ans décédée des suites de ses blessures, une autre de 86 ans blessée. Les résidents et le personnel de l'EHPAD de Celles-sur-Belle viennent de vivre une nuit plus qu'agitée. Un nonagénaire aurait été pris d'un coup de folie. Il se serait servi d'une canne.

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Alors qu'elle allait faire des soins auprès d'une femme en fin de vie, vers 1h30 du matin, une aide soignante a entendu une résidente crier au secours, nous a indiqué Jean-Luc Barbier, directeur de cet établissement.

Elle a vu un résident dans le couloir avec sa canne qui sortait de l'une des chambres voisines. L'homme semblait en état de démence

Le directeur nous précise aussi qu'un agent est venu prêter main forte à l'aide soignante pour maîtriser l'homme. Tous deux ont constaté qu'une personne avait été agressée et une seconde également dans une chambre voisine. Ils ont alors sollicité les secours. Une dame âgée de 85 ans, en fin de vie, a succombé à ses blessures.

L'auteur présumé des coups, âgé de 91 ans, a été emmené aux urgences. Il est désormais interné dans un établissement spécialisé en raison de son état psychologique. Il résidait dans cette maison de retraite depuis un an.

Fortement choqués par la scène, l'aide soignante et l'agent qui travaillaient cette nuit ont également été conduits aux urgences. Les familles des victimes et de l'auteur ont été prévenues par les gendarmes et informées de la situation.

Ce matin, les appels des proches sont nombreux et le personnel s'applique à les rassurer et les informer.

Une cellule de parole a été ouverte avec le personnel. Le directeur de l'établissement a pris la parole à l'occasion  du déjeuner, pour échanger avec les résidents sur les évènements de la nuit. Une cellule psychologique a été mise en place ce jeudi 4 janvier.

Le parquet de Niort s'est dessaisi au profit de celui de Poitiers qui a ouvert une information judiciaire pour "homicide volontaire et tentative d'homicide volontaire sur personnes vulnérables".

 

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