Assises. Des peines demandées, allant jusqu'à la perpétuité au procès des "SDF de Niort"

C'est le dernier jour du procès dit des SDF à Niort. Au printemps 2016, quatre marginaux avaient été tués dans des conditions sordides par des sans domicile fixe. Le procureur a requis ce lundi matin des peines allant de huit ans de prison à la réclusion à perpétuité.

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Malgré les interruptions liées aux cas de Covid 19 parmi les accusés et les avocats, le procès dit des SDF se termine à Niort devant les assises des Deux-Sèvres. Le verdict devrait être connu demain matin, à l'issue d'audiences particulièrement pénibles pour les familles des victimes. 
Le procureur de la République a prononcé son réquisitoire au début de l'audience, après un rappel des faits qualifiés de "terribles et monstrueux" il a réclamé des peines allant de huit ans de réclusion jusqu'à la perpétuité.
Pour Gilbert Riso il a réclamé huit ans de réclusion. Pour Christophe Mercadal, 16 ans de réclusion. Pour Loïc Carabellos, 20 ans. Pour Loan Malécot et Thierry Nicollas la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 20 ans.
Les avocats de la défense ont pris la parole après le procureur pour tenter d'amoindrir les peines. Ils ont notamment évoqué les parcours de vie chaotiques des accusés et ont également attiré l'attention des jurés sur le milieu des marginaux. C'est ce qu'explique Maître Adenot, l'avocate de Christophe Mercadal. 

Des faits d'une très grande brutalité

Au printemps 2016 quatre marginaux avaient été séquestrés, violés, torturés et tués par des sans domicile fixe. Vincent Papet avait été découvert mort dans une baignoire, le médecin légiste avait relevé plus de 70 plaies sur le corps. Pascal Hardy avait pour sa part été dépecée et enterré dans un terrain vague. Le corps de Damien Porcher avait été retrouvé dans une cave. Enfin Malik Yazazaine tué& à coups de clef à molette avait également été dépecé et enterré dans le même terrain vague que Pascal Hardy
Des faits difficilement soutenables qui ont conduit à la mise en place d'une cellule psychologique d'aide pour les jurés et les parties civiles.

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