Les faits ont été commis dans la nuit de vendredi à samedi dernier par un collectif, jusqu'alors inconnu, qui dénonce le protocole d'accord pour creuser des retenues d'eau dans les Deux-Sèvres.
Ce sont des habitants d'Amuré (Deux-Sèvres) qui ont donné l'alerte samedi 18 juillet au matin après avoir constaté que l'hôtel de ville avait été vandalisé. Sur la façade, un tag "Non aux bassines" et des traces de peinture blanche sur les vitres de la porte d'entrée. Le maire a aussitôt porté plainte pour dégradation.
Un courrier revendiquant cet acte a été trouvé dans la boîte aux lettres. Signée "Les tritons masqué.e.s"et rédigée comme un acte d'accusation, la lettre dénonce le protocole d'accord pour creuser des retenues d'eau dans les Deux-Sèvres, protocole approuvé par la municipalité d'Amuré. "Amuré accueillera la plus grande de ces bassines, soit 18 hectares" est-il écrit.
"Nous déclarons que les prélévements en eau dans le milieu naturel doit (sic) être fortement limité (...) et que l'irrigation par aspersion doit être abandonné au profit de la micro-irrigation" énoncent encore les membres de ce collectif qui concluent non sans humour, "No bassaran" en référence au "No pasaran" des partisans de la seconde république espagnole.