Les acteurs du dossier de l'avenir de la ligne de fret Niort-Thouars, menacée de fermeture, se sont réunis aujourd'hui. Mais des désaccords perdurent sur les propositions faites par SNCF Réseau.
L’avenir de la ligne de fret entre Niort et Thouars, empruntée chaque année par 500 000 tonnes de marchandises, reste incertain. Comme nous vous le disions hier, la ligne est menacée de fermeture par SNCF réseau, notamment en raison de la vétusté des voies. Mais pour la région et les entreprises locales, une fermeture serait un coup dur, d’où une forte mobilisation autour de ce dossier.
Ce vendredi 23 février, tout le monde était réuni dans l’espoir de trouver une solution. La SNCF a proposé de réaliser les travaux sur le tronçon Niort/Parthenay en 2 phases :
1ère phase : du 2 avril au 29 juin, réalisation des travaux d’urgence avec fermeture totale de la ligne du 15 mai au 15 juin.
2e phase : du 1er janvier au 30 avril 19, réalisation des travaux définitifs permettant un trafic normal sur la ligne pour au moins 10 ans.
SNCF Réseau précise que ces travaux sont conditionnés à la signature de la convention par l’ensemble des partenaires (Etat, région, département des Deux-Sèvres et entreprises) avant mi-mars. Dans le cas contraire la ligne sera fermée.
Les entreprises prêtes à signer, pas la Région
Le coût de ces travaux ponctionnerait l’intégralité de l’enveloppe de 8,5 M€, provisionnée par les partenaires et qui devait couvrir à l’origine l’intégralité de la remise en état de la ligne Niort/Thouars.
Les entreprises (Kleber-Moreau & Amaltis) qui utilisent cette ligne de Fret sont prêtes à signer cette convention. En revanche la région Nouvelle-Aquitaine, par le biais de Renaud LAGRAVE, vice-président en charge des transports, parle d’un chantage inadmissible. Il précise que la région Nouvelle-Aquitaine ne signera cette convention qu’à la seule condition que SNCF Réseau accepte de confier à des opérateurs privés, la réouverture du tronçon Parthenay/Saint-Varent pour la réalisation des travaux et son exploitation future.
Affaire à suivre donc, car pour l’heure rien n’est résolu.