Disparition de Leslie et Kévin : à la marche blanche, le père du jeune homme demande que justice soit faite

Dimanche 12 mars, huit jours après la découverte des corps de Leslie Hoorelbeke et Kévin Trompat, les proches de ce dernier ont organisé une marche blanche à Niort, dans les Deux-Sèvres. Environ 300 personnes ont pris part à cet hommage. La famille de la jeune femme n'a pas souhaité s'associer à cette démarche.

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L'heure est désormais au recueillement dans l'affaire de la disparition de Leslie Hoorelbeke et Kévin Trompat. Une semaine après la découverte de leurs corps en Charente-Maritime, Guy Trompat, le père du jeune homme, a souhaité organiser une marche blanche dans les rues de Niort, pour "la mémoire de [son] fils, et de la petite."

Je veux que justice soit faite. C'est insurmontable, ils ont détruit des vies, ils ont détruit ma vie. Je ne pourrai pas vivre sans mon fils.

Guy Trompat

Père de Kévin

A ses côtés, son avocate, Marie-Noëlle Moison, a complété ses propos : "Aujourd'hui, c'est une manifestation, vraiment, de paix, de quiétude, il faut que ça se déroule dans la plus grande sérénité, même si au fond de lui, Monsieur Trompat est animé par un immense chagrin."

Au cours de la marche blanche, les proches de Kévin se sont arrêtés sur une passerelle qui enjambe la Sèvre. Ils ont alors jeté des fleurs dans le cours d'eau, à cet endroit précis où le jeune homme aimait pêcher.

Proches et anonymes ont répondu à l'appel

Dans le cortège d'environ 300 personnes, les proches et amis de la famille étaient au rendez-vous. Pour épauler le père de Kévin, l'entraîneur de boxe du jeune homme, Michel Acheghane, a pris la parole. "C'est vraiment un grand choc" pour lui : "C'était un bon boxeur, c'était quelqu'un de discipliné, correct, je ne comprends pas ce qui a pu se passer, je ne sais pas dans quel engrenage il a pu tomber pour en arriver là."

Depuis trois mois, de nombreux habitants des Deux-Sèvres vivent au rythme de l'enquête dans la disparition de Leslie et Kévin. C'était donc naturel pour certains d'entre eux de rejoindre la marche, même s'ils ne les connaissaient pas, afin d'apporter leur soutien à la famille de Kévin : "Moi qui ai perdu un enfant, je sais ce que c'est, donc je suis là pour les soutenir aussi", confie l'une d'elle. Plus loin, un jeune homme ajoute : "C'est choquant parce que c'est des jeunes de notre âge, on se dit que ça peut arriver à n'importe qui."

Au terme de la marche, des ballons et des lanternes magiques ont été lâchées. Les roses arborées pendant le rassemblement doivent être récupérées pour être déposées dans le cercueil de Kévin. Ses obsèques auront lieu le 16 mars, à l'église Saint-Hilaire de Niort.

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