Un club de spéléologues a élu domicile dans un site assez atypique : le château d'eau de Saint Maxire dans les Deux-Sèvres. Le lieu a été transformé en centre d'entraînement. De quoi attirer les amateurs de gouffres.
C'est assez inattendu. Le Comité départemental de spéléologie des Deux-Sèvres réalise, depuis 2019, ses entraînements au château d'eau de Saint-Maxire. "C'est une façon pour nous de donner une deuxième vie", s'exclame Romain Gaillard, président du Comité départemental de spéléologie des Deux-Sèvres. "On cherchait un site d'entraînement parce que, dans le département, on n'a pas beaucoup de gouffres et le château d'eau est un bâtiment qui s'y prête vraiment bien. "
Il a la même configuration que les cavités naturelles que l'on explore, en vertical.
Romain GaillardPrésident du Comité départemental de spéléologie des Deux-Sèvres
La spéléologie est une activité qui consiste à rechercher, repérer, explorer, étudier, cartographier ou visiter les cavités souterraines, naturelles, anthropiques ou artificielles, puis à partager ses connaissances."Ici, on apprend à descendre et monter, et surtout à prendre confiance en nous pour ensuite aller explorer des grottes", explique Jessica Moins, une adepte de la pratique, suspendue à sa corde au-dessus du vide.
Avant d'accueillir les passionnés, des travaux ont été réalisés dans le site désaffecté. "Il a fallu dépolluer et enlever pas mal de tuyaux qui étaient encore là, puis consolider certaines zones afin d'y accéder en toute sécurité", reprend Romain Gaillard, équipé de son baudrier de spéléologie et de ses différents bloqueurs pour la corde.
À la différence de l'escalade, dans la spéléologie, tout repose sur la corde. "Les parois des cavités peuvent être humides, dangereuses, donc, en cela, ce n'est pas de l'escalade", insiste Romain Gaillard.
Des sessions d’initiations ouvertes au public (voir formulaire d’inscription) et des entraînements sont organisés une à deux fois par mois.