La préfecture des Deux-Sèvres a annoncé ce vendredi 24 novembre 2023 qu'un premier foyer de la maladie hémorragique épizootique avait été détecté dans le département. Non transmissible à l'homme, la maladie touche les ruminants sauvages et domestiques.
Dans les Deux-Sèvres, l'existence d'un foyer de la maladie hémorragique épizootique a été confirmée ce vendredi 24 novembre 2023 par la préfecture du département. Cette annonce fait suite à une suspicion clinique signalée par le vétérinaire appelé dans un élevage sur la commune de Chérigné.
3 527 foyers de MHE en France
Les premiers foyers ont été détectés en septembre 2023 dans des élevages du Sud-Ouest de la France, selon le ministère de l'Agriculture. Selon le dernier recensement, en date du 22 novembre 2023, la maladie hémorragique épizootique était détectée dans 3 527 foyers. Elle se transmet aux ruminants domestiques et sauvages par les piqûres de moucherons de la catégorie des culicoïdes. Les Deux-Sèvres et la Corrèze sont les deux départements concernés en Nouvelle-Aquitaine.
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La maladie se traduit par les symptômes suivants : de la fièvre, des ulcérations du mufle, du jetage (nez qui coule) et des boiteries. Elle n'est pas transmissible à l'être humain.
Toutes les communes des Deux-Sèvres en zone régulée
Autour de chaque foyer, une zone dite "régulée" est mise en place dans un rayon de 150 km autour de chaque foyer détecté. À l'intérieur de la zone, les vétérinaires renforcent la surveillance. Toutes les communes des Deux-Sèvres font partie de la zone régulée.
Les mouvements d'animaux sont également encadrés. Des dérogations doivent être délivrées selon les cas, par exemple pour envoyer les animaux à l'abattoir. Les animaux qui quittent la zone régulée doivent subir un test individuel de dépistage ainsi qu'une désinsectisation, pour éliminer les moustiques vecteurs de la maladie.
