Ce vendredi midi, la préfète des Deux-Sèvres a présenté le dispositif de sécurité mis en place lors de ce week-end de manifestation autour de la future réserve d'eau de Sainte-Soline.
"Nous nous attendons à des violences importantes". La préfète des Deux-Sèvres Emmanuelle Dubée a présenté, ce vendredi midi, le dispositif de sécurité mis en place pour encadrer les rassemblements, par ailleurs interdits par arrêté préfectoral, à Sainte-Soline et Mauzé-sur-le-Mignon, au cours de ce "week-end à très haut risque".
Présente aux côtés du général Samuel Dubuis, commandant de gendarmerie chargé des opérations de maintien de l’ordre, Emmanuelle Dubée a annoncé le déploiement de 3 200 gendarmes et policiers sur le terrain durant ces trois journées. Aux forces de l'ordre départementales viendront s'ajouter des escadrons de gendarmerie mobile.
Rappelant à plusieurs reprises les interdictions de manifestations en vigueur, les autorités ont affirmé attendre sur le secteur 5 à 10 000 manifestants, parmi lesquels "des extrémistes extrêmement violents venus pour en découdre."
Images à l'appui de ces craintes, le général Dubuis a montré des armes saisies lors de contrôles réalisés "sur réquisition du procureur de la République" : une serpe, un couteau et une hache. "Nous avons également saisi des boules de pétanque, des frondes, des produits incendiaires et des lance-pierres", a ajouté le général Dubuis.