Tony Estanguet, président des JO 2024, est le prochain invité de Bis. Un invité particulier pour une émission spéciale : Leila Kaddour quitte la présentation du magazine et passe le relai à Yannick Jaulin.
Bis, le magazine de la curiosité, a posé ses caméras pour la première fois hors des frontières de la région Nouvelle-Aquitaine, à Paris pour un numéro spécial.
Spécial, car consacré au JO de Paris 2024, mais aussi parce que pour la dernière fois, Leïla Kaddour-Boudadi assurait la présentation du magazine de la curiosité.
Bis à Paris
Tony Estanguet est béarnais ; il fait partie de ces néo-aquitaines dont nous allons entendre parler dans les prochains mois. Il est le premier athlète français à pouvoir s'enorgueillir d'avoir remporté trois médailles d'or à l'occasion... de trois Jeux Olympiques différents : Sydney en 2000, Athènes en 2004 et Londres en 2012. Un exploit.
Le président des JO de Paris 2024 souhaite des Jeux différents et porte le concept d'Olympiade Culturelle pour explorer les liens entre l’art et le sport, mais aussi les valeurs communes aux arts et aux sports comme l’excellence, l’inclusion, la diversité culturelle, l’universalisme. Jusqu'en septembre 2024, il souhaite apporter la culture dans des lieux sportifs ou insolites, installer un dialogue entre sport et culture. C'est au cœur du musée des Gobelins que Tony Estanguet lève le voile sur quelques-uns des rendez-vous les plus marquants.
Pour illustrer cette ambition, il accompagne Leïla Kaddour à la découverte de la première œuvre de cette Olympiade Culturelle. Il s’agit d’une tapisserie dessinée par Marjane Satrapi, célèbre autrice de bandes dessinées, peintre et réalisatrice, qui s'est fait connaître mondialement avec la bande dessinée et le film Persépolis.
Ensemble, ils échangent sur le projet Panique Olympique, conçu par la chorégraphe niortaise Agnès Pelletier, qui réunit danseurs amateurs et professionnels et qui déferlera sur la Capitale pour le lancement des Jeux. Il évoque aussi le projet palois de l’orchestre de jeunes El Camino qui participera lui aussi à cet événement.
Dans ce numéro singulier, Tony Estanguet se confie à Leïla Kaddour sur ses racines béarnaises, mais aussi sur son rôle et son investissement dans le dispositif des JO 2024.
Dernier numéro de Bis pour Leïla Kaddour-Boudadi
Cognac, Malagar, Saint-Savin, La Rochelle, Angoulême, Pau, La Souterraine... la liste des lieux de Nouvelle-Aquitaine visités par Leïla Kaddour-Boudadi est longue.
Elle a présenté plus de 40 émissions, toujours avec une curiosité exceptionnelle pour les initiatives humaines, culturelles, patrimoniales.
Des dizaines d'invités ont répondu à ses questions au fil des années. La culture accessible à tous, la culture pour tous, la culture comme trait d'union entre les territoires et les habitants, tel était le crédo de celle qui a incarné ce rendez-vous avant de décider de quitter la présentation pour se consacrer à des projets plus personnels.
Yannick Jaulin aux commandes de Bis, le magazine de la curiosité
La voix de Yannick Jaulin est bien connue des téléspectateurs de France 3 Nouvelle-Aquitaine et de .3 NoA. Avec le programme court Kétokolé, il a mis en avant le saintongeais avec ses mots et expressions encore utilisés par certains aujourd'hui.
Goule d'amour, la nouvelle série-web de Yannick Jaulin en poitevin-saintongeais a succédé à Kétokolé.
Tous les numéros sont à voir en cliquant ici.
C'est dans les Deux-Sèvres que Dominique Laveau avait rencontré le créateur du festival Le nombril du monde et du jardin imaginaire, à Pougne-Hérisson, son petit coin de paradis
Dorénavant, c'est Yannick Jaulin qui incarnera Bis dont il fut l'un des invités. Il connait donc bien ce programme. À la fin de l'enregistrement de l'émission à Paris, Leïla Kaddour-Boudadi est allée à la rencontre du comédien, humoriste et conteur pour lui passer le relai.
Il a accepté de répondre à nos questions :
Vous prenez les rênes de Bis, le magazine de la curiosité. Qu’est-ce que la curiosité selon vous ?
J’aime beaucoup cette vieille définition du mot : goût, passion des choses rares et précieuses et encore plus anciennes : le soin, la volonté d’être attentif aux gens et aux pays.
J’ai été construit par cette curiosité de ma propre culture.
Yannick Jaulin
Elle m’a amené au monde. En allant collecter, enregistrer les gens de mon territoire d’enfance et de langue, j’ai rencontré l’universel (le local sans les murs, dit le poète…)
Vous succédez à Leïla Kaddour-Boudadi à la présentation de ce magazine que vous connaissez pour en avoir été l’un des invités, comment envisagez-vous votre rôle ?
Ce sera forcément une rupture, même si nous avons une grande affection mutuelle. Je n’ai pas le charisme et la rigueur journalistique de Leïla. J'ai une tendance à préférer les "vircouets" aux lignes droites. Et je sens l’équipe très motivée pour la route secondaire et sa population.
J'ai cette envie d’être un orpailleur, d’amener au jour les plus belles pépites du territoire
Yannick Jaulin
La Nouvelle-Aquitaine est une région très variée et très riche culturellement. Le premier numéro que vous présenterez se déroule en Creuse, quels sont les lieux que vous affectionnez dans cette région, en dehors de l’indépassable Pougne-Hérisson, le nombril du monde ?
Il y a tant de lieux et de gens à découvrir en Corrèze, pays basque, Charente, et tous les « autres » que ce sera sans doute mon problème majeur.
J'aime cette région qui en s’ouvrant a élargi mes paysages…
Yannick Jaulin
Je risquerais sans boussole efficace de tourner comme une bourrique sans être capable d’avancer. Heureusement, il y a l’équipe formidable, car en fait, je ne suis que le porte-parole (ce que j’ai toujours été dans ma vie publique) d’une volonté d’équipe et d’un territoire. Et ça me rit dans le ventre même si je traque un peu en abordant ce nouveau métier…
Le premier numéro de Bis, le magazine de la curiosité, présenté par Yannick Jaulin a été tourné en Creuse et sera à découvrir en avril sur France 3 Nouvelle-Aquitaine et .3 NoA.
Tous les numéros sont à retrouver sur france.tv