Violences à Sainte-Soline : deux hommes jugés en comparution immédiate, l'un est condamné à 10 mois de prison

Deux hommes sont jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Niort pour des violences commises le 25 mars dernier lors de la manifestation de Sainte-Soline. Trois autres personnes seront jugées le 27 juillet prochain.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Cinq personnes ont été interpellées à la suite de l'enquête menée par la section de recherches de Poitiers, après les événements du 25 mars à Sainte-Soline. Les cinq hommes âgés de 25 à 42 ans ont été placés en garde à vue le 20 juin sur différents points du territoire dans le cadre du "coup de filet" au sein des Soulèvements de la Terre. Deux d’entre eux sont jugés ce jeudi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Niort. Pour éviter des débordements ou des manifestations, un important dispositif policier a été mis en place, la circulation a été interdite autour du palais de justice.

Une condamnation à 10 mois de prison et un renvoi au 27 juillet

Les deux hommes jugés ce jeudi sont connus des services de gendarmerie. Le premier, âgé de 42 ans, a déjà été condamné pour des violences sur des gendarmes avec usage ou menace d'une arme en récidive. S'il est jugé aujourd'hui, c'est pour avoir jeté des projectiles, et notamment des pierres, sur les gendarmes. Il risque une peine pouvant aller jusqu'à 14 ans de prison. Il a demandé un délai pour préparer sa défense, l'audience est donc renvoyée au 27 juillet, en même temps que les trois autres personnes interpellées.

Le second est âgé de 27 ans et a également été condamné, mais la nature de la condamnation n'est pas connue. Il lui est reproché, lors de la manifestation du 25 mars, d'avoir participé à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou les biens, en l'occurrence la méga bassine. Il lui est aussi reproché d'avoir inscrit "ACAB" ("All cops are bastards", en français "tous les flics sont des salauds", ndlr) sur l'un des camions qui a brûlé. Il est également accusé d'avoir recelé une veste de gendarmerie volée dans un des camions. Il encourt une peine de sept ans d'emprisonnement. À l'issue de l'audience, il a été condamné à 10 mois de prison et écroué aussitôt. Il a également été frappé d'interdiction de porter ou détenir une arme soumise à autorisation pendant cinq ans, ainsi qu'une interdiction de séjour dans le département des Deux-Sèvres pendant cinq ans. Il a enfin écopé d'une privation du droit d'éligibilité pendant cinq ans.

Les trois autres hommes jugés en juillet

Les trois autres personnes seront jugées le 27 juillet prochain. Ces hommes sont âgés de 25, 26 et 27 ans et devront répondre de préparation de violences contre les personnes, de destruction ou dégradation de biens et recel de vol aggravé.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information