Violences policières : Des rassemblements pacifiques pour dénoncer la répression des manifestations

Niort, Poitiers, La Rochelle, Angoulême, devant les quatre préfectures de Poitou-Charentes, des centaines de personnes se sont rassemblées ce jeudi 30 mars à 19 h, répondant à l'appel du collectif les Soulèvements de la Terre, pour dénoncer la répression des manifestations.

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À Sainte-Soline le week-end dernier, dans de nombreuses villes de France, lors des manifestations contre la réforme des retraites, les violences policières et l'usage disproportionné de la force sont largement dénoncés.

Devant les préfectures, symboles de l'État, des familles, des retraités, des lycéens, toutes les générations étaient représentées ce jeudi soir, pour revendiquer le droit à manifester des opinions sans être victime de répression.

"Plusieurs en garderont des séquelles, des handicaps, pour s'être battus pour d'autres formes de vie, contre le désastre" entend-on dénoncer lors des prises de parole.

Poitiers sous surveillance

À Poitiers, un important dispositif de sécurité était déployé autour de la Préfecture. Des CRS venus d'Île-de-France pour contenir tout éventuel débordement.

Ici comme partout, le rassemblement s'est déroulé dans le calme.

La mère du trentenaire, touché à la tête par une grenade ce samedi à Sainte-Soline (toujours hospitalisé dans le coma avec un pronostic vital engagé) a pris la parole pour lire un texte de soutien à son fils Serge, militant dont elle estime l'engagement "tout à son honneur".


À Niort, retour des grenades à l'envoyeur

À l'issue du rassemblement, les manifestants ont déversé devant la préfecture niortaise une partie des restes de grenades lacrymogènes tirées par les forces de l'ordre lors du rassemblement contre la méga-bassines de Sainte-Soline.

Les Soulèvements de la Terre saluent la mobilisation

À l'origine de ces rassemblements, le collectif Les Soulèvements de la Terre, menacé de dissolution par le ministre de l'Intérieur ce mardi 28 mars, se réjouit d'une mobilisation étendue à divers syndicats et partis politiques dans toute la France.

"Je suis enseignante, pas spécialement militante, je trouve ça important de défendre l'environnement, et je trouve ça inadmissible de dissoudre les Soulèvements de la Terre", déclare une manifestante à Poitiers.

Selon le bilan des opérations communiqué par la gendarmerie, 5 015 grenades lacrymogènes, ainsi que 89 grenades de désencerclement GENL, 40 dispositifs déflagrants ASSR et 81 tirs de LBD ont été tirés par les forces de l'ordre ce samedi 25 mars à Sainte-Soline.

Une enquête a été confiée à l'IGGN sur l'usage de ces lanceurs de balles de défense (LBD) par les pelotons d'intervention qui se déplaçaient sur des quads au cours des affrontements.

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