Le 26 avril dernier, Franck Cousin et ses deux coéquipiers ont déclenché la balise de détresse du "Grain de Soleil", un voilier sur lequel ils naviguaient en provenance des Antilles. Sans nouvelle depuis, sa famille se mobilise dans un pavillon des Deux-Sèvres pour le retrouver.
Quand l'équipage du "Grain de Soleil" a déclenché sa balise de détresse, il se trouvait à environ 600 milles nautiques (1000 km) dans le sud-ouest des Açores, en plein océan atlantique. C'était il y a exactement une semaine et après une première vague de recherche menée en avion par la Marine portugaise, l'opération de secours a été abandonnée.C'est dimanche soir que les autorités portugaises ont suspendu les recherches, mais à la demande de la préfecture maritime de l'Atlantique, la Marine Nationale française a conservé sur zone, l'un de ses navires équipé d'un hélicoptère; le Monge qui a navigué toute la nuit dernière avant de quitter la zone ce mercredi matin.
Le MRCC (maritime rescue coordination center) de Ponta Delgada continue à émettre des messages "safetynet", qui demandent aux bateaux navigant dans le secteur d'exercer une vigilance particulière.
Malgré cela, la soeur et le père de Franck Cousin ne comprennent pas pourquoi des moyens de recherche plus conséquents n'ont pas été conservés sur la zone du naufrage. La balise de détresse ne disposant que d'une autonomie de 4 jours, il est devenu impossible de connaître le positionnement exact des marins s'ils sont a bord de leur canot de sauvetage. Le vent, la houle, les courants peuvent les avoir fait dériver loin de leur position initiale.
Pour autant, c'est toute une chaîne de solidarité qui se met en place autour de la famille de Franck Cousin. Une page Facebook permet de récolter des fonds afin d'organiser de nouvelles recherches depuis l'archipel des Açores.