C'est aujourd'hui la journée mondiale du don d'organes. Depuis les nouvelles dispositions de la loi santé qui entreront en vigueur au 1er janvier 2017, sauf opposition écrite et signée, chacun d'entre nous est un donneur potentiel.
Que dit la loi :
Depuis la loi Caillavet de 1976, le principe du consentement présumé s'applique. L'Agence de la biomédecine rapelle que "toute personne est considérée comme consentante au don d'organes et de tissus après sa mort dès lors qu'elle n'a pas fait connaître, de son vivant, son refus d'un tel prélèvement"
Qu'est-ce qui va changer au 1er janvier 2017?
Les nouvelles dispositions de la loi Santé entreront en vigueur au 1er janvier 2017. Le nouvel amendement a réaffirmé le principe du consentement présumé «tout en maintenant l'accompagnement et le dialogue avec les proches», souligne l'Agence de la biomédecine. La famille sera donc informée et consultée pour connaître la position du défunt sur le don d'organes en l'absence de son inscription au registre national des refus.
Le don d'organes est anonyme et gratuit
Le don est strictement anonyme. Tous les individus ont des chances égales quant à l'attribution des greffons. Quand un organe est disponible, il est attribué selon des règles strictes dont l'Agence de la biomédecine est garante.Le don est un acte bénévole. Il ne peut faire l'objet d'aucune compensation, financière ou autre.
Pour le receveur, l'organe transplanté est gratuit. Les soins reçus pendant l'hospitalisation du donneur avant son décès sont pris en charge par l'organisme social dont il dépend.
Quels sont les besoins ?
Plus de 57.000 personnes vivent grâce à une greffe. Le nombre de personnes en attente de greffe a doublé en 10 ans.Le rein est l'organe le plus greffé avec une hausse de 72% sur 15 ans, suivi par le foie qui a augmenté de 69%. La greffe de poumon a augmenté de 41% entre 2010 et 2015.
Dominique Laveau, Sandrine Leclère et Josiane Etienne ont rencontré un greffé du foie