Peu nombreux mais déterminés à se faire entendre, les contestataires se sont installés en plein centre-ville, devant la cathédrale de Périgueux. Ils dénoncent l'obligation vaccinale et les sanctions contre ceux qui refusent de s'y plier dans le secteur médical
Certes, on est loin du millier de manifestants anti-passe réunis en Dordogne le week-end précédent. Mais pour se faire entendre, la détermination est parfois plus parlante que le nombre. Et Stéphanie, infirmière au Centre Hospitalier de Périgueux, est bel et bien déterminée à se faire entendre, de cette manière-là s'il le faut, puisque les autres ont échoué.
Au pied de la cathédrale
Hier soir, elle a donc rejoint une autre collègue, Adélaïde, orthophoniste à l'hôpital, et Francis, retraité de l'enseignement. Tous trois sont installés sous un abri de toile en plein centre-ville de Périgueux, face à la cathédrale. Et tous trois ont entamé une grève de la faim illimitée pour s'opposer à l'obligation de vaccin imposée par le gouvernement.
Ma motivation personnelle c'est de retrouver mon droit au travail et ma liberté de choix. Que cette obligation vaccinale d'un vaccin en phase expérimentale s'arrête.
Ce qui se passe, c'est qu'on n'a aucun moyen, en utilisant les outils de militants habituels, les outils démocratiques. C'est pour ça, en restant pacifiste qu'il est important, de mener une action radicale. C'est pas anodin du tout. Je me fais violence à moi, parce que j'ai besoin qu'on soit entendus.
Après les manifestations de masse à travers la France qui visiblement n'ont pas suffi à infléchir le gouvernement, ces opposants tentent là de trouver un nouveau moyen, plus extrême, de faire entendre la voix des anti-vaccin obligatoire et notamment des personnels hospitaliers privés du droit à travailler du simple fait de leur opposition.