Le salon du tatouage s'est déroulé à Périgueux ce week-end, véritable grand'messe pour les adeptes de la peinture sur soi.
Un public un peu particulier, au parc des expositions de Marsac près de Périgueux ce week-end. Chacun porteur de signes bien distinctifs, et tous réunis autour de leur passion commune du tatouage.
Bien encré dans son corps
Périgueux Tattoo expo c'est comme chaque année des dizaines d'artistes tatoueurs venus présenter leurs dernières création et réaliser des tatouages en direct, donnant lieu à des "shows live".
Marqués pour se démarquer
L'occasion pour certains de sauter le pas, pour d'autres de se laisser tenter par une nouveauté, ou de donner forme à une vieille idée qu'ils caressaient depuis des années. Seule limite, être majeur et bien sûr vacciné, ou porteur d'un passe sanitaire en règle. Passée cette formalité, place à toutes les images possibles, sur tous les emplacements imaginables, la seule limite étant les zones d'épiderme trop sensibles.
Ostentatoires ou discrets, gothiques, mignons ou érotiques, les tatouages reflètent ce que leurs porteurs ont en tête, ou ce qu'ils souhaitent afficher d'eux-mêmes.
L'encre fait tache d'huile
Cette 5ème édition prouve en tout cas que le tatouage n'est plus un phénomène de mode passager, mais bien une habitude ancrée dans la société. 18% des français seraient, ou auraient été tatoués. C'est pratiquement le double d'il y a dix ans. Si l'on reste en-dessous des anglo-saxons (presque un tiers des américains serait tatoué), les chiffres confirment que le phénomène continue sa progression.
Bien aiguiller le candidat au tatouage
Reste que le tatouage touche à ce que chacun possède de plus intime. Confier la transformation de son corps à un tiers est tout sauf anodin. Artiste, le tatoueur doit aussi être psychologue pour déchiffrer les intentions profondes du candidat tatoué.
Donner la meilleure image de soi
Parce qu'il est permanent, le tatoueur doit s'assurer que le tatouage n'est pas voulu sur un coup de tête, que le motif demandé reflète bien l'intention du futur porteur, et que ce dernier ne passera pas des années à regretter son geste.