L'association Périgord Patrimoine vient de publier un recueil de 100 clichés du célèbre photographe qui immortalisent des scènes de vie en périgord noir entre 1939 et 1971. Une région où il venait presque chaque année en vacances. "Un endroit magique" disait-il.
"Tout surprend. On dit la lumière, la lumière.. mais ce n'est pas seulement la lumière.
Moi je jubile complètement dans ces décors - Robert Doisneau
Sa première fois dans la région remonte à l'été 1939. Le jeune photographe indépendant vient descendre la Dordogne en canoé avec sa femme Pierrette et des amis.
C'était un an avant la guerre, un an avant la découverte de Lascaux et la descente de la Dordogne en canoé était encore chose assez rare.
"Il est complètement tombé amoureux du coin entre le périgord et le haut-quercy" témoigne Romain Bondonneau, le président de l'association Périgord Patrimoine. "Il y est revenu quasiment chaque année jusqu'à la fin de ses jours. Tout seul, avec sa femme, et plus tard avec ses filles".
Il aimait se balader dans les villages et se mêler à la vie des périgourdins. C'est ainsi qu'il a immortalisé des milliers d'instants de vie qui sont aujourd'hui autant de témoignages des temps passés.
Romain Bondonneau, par ailleurs professeur d'histoire à Sarlat, est allé à la rencontre des filles du photographe qui ont accepté le principe du recueil d'images spécifiquement consacré à la Dordogne.
"Elles nous ont accueilli à Montrouge. On a passé pas mal de semaines, de mois à sélectionner une centaine de photos qui représentaient à nos yeux l'âme du périgord noir".
Le livre, "Doisneau et la Dordogne" a été édité à 1000 exemplaires. Et un projet d'espace dédié au photographe pourrait voir le jour dans la gare désaffectée de Carlux, près de Sarlat.
L'association Périgord Patrimoine vient de publier un recueil de 100 photos signées Robert Doisneau sur la région. Tombé amoureux du périgord noir, il y venait régulièrement en vacances. Il y a saisi des instants de vie magnifiques entre 1939 et 1971.