Pour sceller 30 ans d'amitié, l'éternel défenseur de la ruralité s'est vu offrir un belvédère à son nom dans un petit coin de Dordogne par le Chef Philippe Mesuron. Un hommage à l'amoureux des petits villages français, et un joli cadeau pour ses 89 printemps.
Il vient de fêter ses 89 ans ce 15 septembre, et son nom ne dira peut-être rien aux plus jeunes. Pierre Bonte a pourtant incarné pendant plus d'un demi-siècle la défense de la ruralité. Journaliste, écrivain, homme de télé et de radio, il aura fait découvrir des milliers de petites communes aux français au travers d'émission aussi célèbres que Bonjour Monsieur le Maire, ( plus de 4 000 communes françaises visitées en 15 ans), Vive la vie, Bonjour la France, Midi en France ou encore Le bonheur est dans le pré. Certains se souviennent peut-être aussi de sa participation au Petit Rapporteur de Jacques Martin ou de ses chroniques dans Envoyé Spécial.
L'amour de la campagne
Bref, bien avant Jean-Pierre Pernaut et en 50 ans de présence dans le Paysage Audiovisuel Français, l'homme aura été l'un des meilleurs ambassadeurs, si ce n'est le meilleur ambassadeur des ruraux, de leurs villages, de leurs traditions et de leurs personnages inimitables. Illustration ci-dessous en 1978 dans l'émission La lorgnette sur A2. Pierre Bonte est parti à Saint-Philippe-du-Seignal en Gironde pour rencontrer Mme Agouasse, "une tripoteuse de premier genre"... Rencontre truculente, tendre et typique, comme Pierre Bonte les affectionne
L'ami de Dordogne
Fidèle à la campagne qu'il porte dans son cœur, Pierre Bonte l'est aussi à ses amis. Et parmi ceux-là, Philippe Mesuron, chef de cuisine également homme de médias. Philippe Mesuron a décidé de lui offrir un cadeau à la hauteur de son amitié vieille de 30 ans. Il a pour cela choisi l'un des plus beaux sites de sa propriété à Cubjac, au Nord-Est de Périgueux. Un belvédère qui domine la campagne avoisinante et qui s'appellera désormais le Belvédère Pierre Bonte. Pour immortaliser la décision, une stèle monumentale gravée du nom de son ami officialise la chose.
Émotion de Pierre Bonte, qui reste, pour une fois, sans voix en découvrant le petit monument.
C'est un belvédère qui existait paraît-il depuis longtemps. Ben aujourd'hui ce sera le belvédère qui perpétuera mon nom ! Vous vous rendez-compte ? C'est une chance inouïe !