Elle avait disparue en 2016 dans des circonstances troubles à Mauzac-et-Grand-Castang, près de Bergerac en Dordogne. Le corps d'une septuagénaire hongroise a été retrouvé dans la nuit de jeudi à vendredi. Un suspect, placé en garde à vue est passé aux aveux et a indiqué où le trouver.
Ildiko Peers de Nieuwburg avait disparu sans laisser de traces entre le 15 et le 18 février 2016. La porte de son domicile était verrouillée, son véhicule stationné devant.Sa femme de ménage, inquiète de ne pas avoir de ses nouvelles, avait alerté les gendarmes de Dordogne. La septuagénaire, née à Budapest en 1939, se déplaçait avec une canne. Un appel à témoins pour "disparition inquiétante" avait rapidement été lancé.
Quelques jours plus tard, un chien pisteur avait mené les enquêteurs jusqu'à une rivière proche du domicile de la disparue. Mais cette dernière n'avait pu être localisée.
La gendarmerie avait également découvert des traces de sang à son domicile sur une béquille. Mais elle n'avait pu formellement attribué leur origine à un acte violent.
Les recherches menées en Belgique, pays d'origine de son ex-mari n'avaient pas abouti.
Les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie de Bordeaux et ceux du Groupement départemental de la Dordogne avaient poursuivi leurs investigations. Ils se sont concentrés sur des indices et prélèvements recueillis au domicile de la disparue, a expliqué une source proche de l'enquête.
C'est l'exploitation de ces éléments de police scientifique qui a notamment permis aux gendarmes d'interpeller un suspect hier jeudi. Joint par nos équipes de France 3 Périgords, le Procureur de la République, Jean-François Mailhes a confirmé que le suspect était un homme. Placé en garde à vue, il a reconnu avoir tué Ildiko Peers de Nieuwburgh. Il a expliqué qu'il s'agissait d'une dispute ayant "dégénéré", a-t-on indiqué d'une autre source proche de l'enquête.
C'est sur les indications de ce suspect que les gendarmes ont retrouvé le corps de la disparue dans la nuit de jeudi à vendredi. Il était placé dans une bâche et enterré, a-t-on indiqué de même source, sans plus de précision.
Des analyses ADN sont en cours pour confirmer l'identité de la victime exhumée.