Cette chenille progresse vers le nord à raison de 5 kilomètres par an et se retrouve aujourdh'ui en Dordogne. Friandes d'aiguilles de pins, elles sont un véritable danger pour ces arbres, mais aussi pour les animaux et l'homme. Le quartier de Maraval a tenté de s'en débarasser.
Les chenilles processionnaires ont l'air innofensives et pourtant, lorsqu'elles se sentent agressées elles projettent 600 000 poils chacunes. Urticants et allergisants ils peuvent nécroser la chair d'un chien !
Leur venin "occasionne une irritation importante, une salivation importante" chez un chien qui a été en contact avec les insectes, explique François Hembise, vétérinaire à Trélissac.
Il peut occasionner une mort des celules en contact avec le venin, avec une perte de morceau de langue ou de babine
termine-t-il.
Un danger pour l'homme
Ce danger est du même ordre pour l'être humain. Le quartier de Maraval à Trélissac, en Dordogne a décidé de réagir face à une prolifération de ces chenilles, qui s'organisent en véritables nids. Un traitement à base de bactéries tueuses d'insectes mais qui est intervenu trop tard en raison du réchauffement climatique et qu'il faudra renouveler.C'est à cette période de mars-avril que la chenille processionnaire descend de son nid pour s'enfoncer dans le sol, c'est donc maintenant qu'il faut être vigilants. Ce n'est qu'en juin, transformée en papillon de nuit, qu'elle deviendra innofensive.
Regardez le reportage de Bruno Ardouin et Nicolas Pressigout
Cette chenille progresse vers le nord à raison de 5 kilomètres par an et se retrouve aujourdh'ui en Dordogne. Friandes d'aiguilles de pins, elles sont un véritable danger pour ces arbres, mais aussi pour les animaux et l'homme.
•
©France 3 Aquitaine