Dordogne : les jardins ouvriers à l'heure du confinement

Difficile de concilier confinement et jardinage pour les locataires de jardins ouvriers ! Seuls ceux qui résident à moins d'un kilomètre de leur parcelle peuvent s'y rendre. 

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Avec l'arrivée du printemps, difficile de résister à l'appel du jardinage ! Robert, 66 ans, se rend chaque jour sur sa petite parcelle de terre. Depuis quelques années, cet habitant de Coulounieix-Chamiers loue un jardin ouvrier auprès de l'association Jardinot. "Ça me permet de prendre de l'air, de bouger un petit peu et surtout de sortir du confinement" explique-t-il. 
 

 



Les chanceux...

Parmi les 85 locataires de jardins ouvriers, Robert fait partie des chanceux ! Il habite à moins d'un kilomètre de son lopin de terre. Muni de son attestation de déplacement dérogatoire, il peut s'y rendre quotidiennement. "Heureusement que j'habite tout près... Mon potager, je ne peux pas m'en passer ! " confesse-t-il. 


...et les autres ! 

"Beaucoup de gens m'appellent, ils me demandent s'ils peuvent venir jardiner" indique Michel Lassaque, le président de l'association Jardinot de Coulounieix-Chamiers. "Notre président national nous a fait passer une note dans laquelle il demande d'éviter de se rendre dans les jardins" poursuit-il.

Une tolérance est accordée à ceux qui résident à moins d'un kilomètre de leur jardin ; quant aux autres, "c'est non ! Il faut respecter les consignes du gouvernement ! Après, je ne suis pas gendarme, je ne peux pas surveiller tout le monde" résume Michel. 


Quid des récoltes ? 

Haricots, petits-pois, salades, betteraves... En ce début du mois d'avril, c'est la période idéale pour préparer la terre, les semis et les plantations.

Si le confinement se poursuit après le 15 avril, ça va poser problème ! L'année de jardinage serait compromise.
Michel. 


"Mes pommes de terre ont commencé à germer, je ne veux pas les perdre" s'alarme Patrick, un autre passionné de jardinage. Trente ans qu'il cultive sa petite parcelle de terre à Coulounieix-Chamiers. Heureusement pour lui, il habite à moins d'un kilomètre de son lopin de terre. "Je suis ici chaque matin ! C'est le bon moment pour venir au jardin, après il sera trop tard pour semer" explique-t-il.

Après avoir passé une heure à bichonner son potager, le moment est venu pour Patrick de faire comme tout le monde... rentrer chez lui pour se confiner. 

Vous n'avez pas eu le temps de tout lire ? Voici un résumé, en vidéo.



 
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