Les éleveurs de palmipèdes doivent désormais assurer une biosécurité maximale dans leurs exploitations. Ils doivent d'ici au 1er juillet 2018 mettre en place différentes mesures pour empêcher la réapparition de la grippe aviaire.
Ça fait plaisir de retrouver un peu de vie sur la ferme et de reprendre la routine..."
Jean-René Deschamps est un éleveur heureux. Depuis le 16 mai dernier, les canards sont revenus à la ferme de Lafayas à Celles en Dordogne.
La routine qu'il appelle de ses voeux sera cependant perturbée par de nouvelles contraintes sanitaires liées à la biosécurité. Personne ne veut voir revenir l'influenza aviaire qui a obligé les producteurs à vider leurs exploitations.
Onze mesures déclinent le cahier des charges. Notamment construire un sas sanitaire, une séparation entre les parcs d'élevage, établir une désinfection obligatoire à chaque entrée et sortie ainsi qu'une liste d'identification de toutes les personnes présentes sur site.
Une opération qui a un coût : 30 000 euros.
Le 28 septembre prochain, plusieurs fermes dont celle de Jean-Michel Deschamps ouvriront leurs portes aux autres agriculteurs afin qu'ils puissent poser des questions en situation. Ils pourront ainsi voir comment adapter les mesures obligatoires à leur propre exploitation.
Les travaux de conformité devront être effectués avant le 1er juillet 2018.