La société Socra à Marsac sur L’Isle travaille actuellement à la restauration de la Vierge à l'enfant de Notre-Dame d'Étang. Cette statue, haute de 9 mètres, a quitté la semaine dernière sa chapelle en haut d'une montagne bourguignonne pour rallier les ateliers de Marsac-sur-l'Isle.
Cette société est spécialisée dans la restauration d’œuvres d’art, de monuments et de vestiges archéologiques. Ses équipes pluridisciplinaires ont réalisé des chantiers prestigieux en France et dans le monde. La société travaille donc actuellement à la restauration de la Vierge à l'enfant de Notre-Dame d'Étang. Cette statue, haute de 9 mètres, a quitté la semaine dernière sa chapelle perchée au sommet d'une montagne bourguignonne pour rallier les ateliers de Marsac-sur-l'Isle.
Ce vestige du XIXe siècle arrive en Dordogne souffre des dégâts du temps : la main droite de l'enfant avait fini par tomber et la main gauche faillit subir le même sort. Les restaurateurs doivent également rendre à la sculpture sa couleur originelle en la rhabillant de feuilles d'or. Préalablement, il s'agira de poncer le revêtement gris appliqué au début des années 70.
L’histoire de Notre-Dame d’Étang commence le 2 juillet 1435, date de la découverte de la statuette miraculeuse. Mais il y a aussi une « préhistoire » puisque des documents d’archive antérieurs à cette date la mentionnent. C’est donc le 2 juillet 1435, en pleine « Guerre de cent ans », qu’une petite statue de pierre représentant la Vierge Marie est trouvée, dans des circonstances miraculeuses, au sommet de la montagne d’Étang.Cette découverte déchaîna une liesse générale à Velars et dans la région, étant rapidement la source de nombreuses processions et de miracles comme celui de l’enfant d’Urcy, aveugle de naissance, qui recouvra subitement la vue après avoir été conduit près de Notre-Dame