Le périgourdin Stéphane Joly est toujours retranché dans la cathèdrale d'Orléans avec 3 autres pères

Tous les quatre ont passé la nuit de jeudi à vendredi sur une terrasse de l'édifice religieux, où ils sont réfugiés depuis jeudi après-midi. Leur action est destinée à dénoncer des problèmes de garde d'enfants à la suite de séparations. 

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Ce matin, la cathédrale est bouclée. La police surveille les 4 parents déterminés. Mais pour Stéphane Joly, c'est elle "qui est pris(e) en étau". Il fait partir des pères que nos confrères de France 3 Centre ont pu joindre.




Au total, neuf parents, dont une mère, avaient investi, hier jeudi, une terrasse de la cathédrale située au-dessus de la façade principale, au pied de la tour sud. Cinq sont redescendus dans la soirée.


Déterminés à rester


Les quatre pères ont passé la nuit "sur cette terrasse", a expliqué par téléphone, l'un d'eux, Frédéric Foroughi. " On a posé une tente sur la terrasse, on a des duvets et de quoi se nourrir ". " On s'est relayé pour dormir, deux par deux ". " On est déterminé à rester là-haut ", a encore assuré M. Foroughi, qui " ne voit plus ses deux enfants qu'un week-end sur deux, soit quatre jours par mois ".


Le père exclu de la vie de ses enfants


Le groupe réclame la " coparentalité " et que "le droit des enfants à leurs deux parents soit respecté par la justice" en cas de divorce.
"Un an après la séparation des parents, il y a 30% des enfants qui ne voient plus le parent à qui ils n'ont pas été confiés ", avait affirmé jeudi un des membres du groupe, Jean Le Bail. " Et dans 80% des cas, c'est le père qui est exclu de la vie des enfants ", a-t-il poursuivi, estimant que le non-respect des droits de garde et de visite par le parent ayant obtenu la résidence principale se fait en toute impunité.

Le groupe, venu de plusieurs endroits de France, dont la Bretagne, la Lorraine,ou des villes de Caen, de Belfort et de Périgueux, avait investi la cathédrale jeudi après-midi à l'occasion d'une visite de l'édifice qu'il avait lui-même organisée.


La cathédrale après la grue


En février, un père divorcé s'était retranché trois jours en haut d'une grue, à Nantes, pour réclamer le rétablissement de son droit de visite sur son fils.
Cette action lui avait valu une importante attention médiatique, et avait entraîné plusieurs autres actions de ce genre dans toute la France.
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