L’aéroport était passé prés de la catastrophe cet été. Pour éviter la fermeture pure et simple, il avait été décidé faute de mieux de gérer la structure par un Syndicat mixte.
Problème récurrent, comme pour beaucoup d'aéroports régionaux, celui de Bergerac était soutenu à bout de bras par la chambre de commerce et d'industrie. Celle-ci apporte chaque année au syndicat mixte air Dordogne 240 000 euros.
Mais à compter du début 2015, la structure consulaire, qui souffre principalement de la réduction drastique de son budget opéré par l' Etat, peut difficilement verser sa quote-part habituelle. Remarquons que se surajoute une difficulté d'ordre légale et administrative : elle ne peut être juridiquement gestionnaire via une délégation de service public et actionnaire. Seul recours encore possible pur le syndicat mixte : la Région.
Les contributeurs de ce syndicat , rappelons-le, sont la CCI (240 000 euros), le Conseil général (49 %), la Communauté d'agglomération Bergeracoise, et enfin la ville de Périgueux ( 1 %).
La chambre consulaire n'a pas encore quitté l'actionnariat du SMAD, car les statuts prévoient que pour en sortir, il faut que les autres contributeurs le permettent. C' est dire si les négociations entamées avec le Conseil Régional sont capitales. La Région participe de son côté dans le financement des aéroports de Mérignac et de Pau. Mais s'engagera-t-il aussi, de façon plus importante, dans celui de Bergerac ?