"Ce bassin n’est pas plus exceptionnel que remarquable vu son état de conservation. Il ne semble ni opportun ni utile de conserver les vestiges encore présents dans la parcelle menacée par les travaux. " Ce rapport d'expert est une nouvelle pierre dans le jardin des opposants au projet
Ce bassin gallo-romain n'avait pas été identifié dans un premier temps. Sa découverte au beau milieu du chantier avait donné de nouveaux espoirs aux opposants du projet qui pensaient qu'il était de nature à pouvoir justifier un arrêt des travaux.
Mais un communiqué envoyé aujourd'hui par la Préfecture de Dordogne indique le peu d'intérêt historique du bâti.
Il y est indiqué que ce bassin maçonné antique n'avait pas été identifié lors du diagnostic initial et que la DRAC a mandaté Pierre Nouvel de l'Université de Besançon, expert de la Commission territoriale de recherche archéologique pour identifier la nature de ce vestige et mesurer son intérêt scientifique et patrimonial.
Ce dernier s'est donc penché sur ce bassin et a identifié un "bassin de rétention permettant de dissiper une réserve d'eau... Un équipement ordinaire [...] pas plus exceptionnel que remarquable vu son état de conservation. Il ne semble donc ni opportun ni utile de conserver les vestiges encore présents dans la parcelle menacée par les travaux."
Et l'expert d'enfoncer le clou en indiquant que, selon lui, " - ... rien ne s'oppose à la libération des terrains selon le calendrier prévu. " Les opposants apprécieront.
LA TOTALITE DU RAPPORT ICI /
Le rapport d'expertise sur la démolition du bassin gallo-romain de Beynac