Le coureur cycliste "dopé mécanique" condamné à 60 heures de travaux d'intérêt collectif

L'affaire avait fait grand'bruit en octobre 2017. Le premier coureur cycliste a avoir été pris en flagrant délit au guidon d'un vélo motorisé truqué a été condamné ce mardi à 60 heures de travaux d'intérêt collectif par le tribunal de Périgueux

Le cas fera forcément jurisprudence. En octobre 2017, Cyril Fontaine avait été interpellé lors d'une course amateur à St Michel de Double. Faisant l'objet de soupçons depuis plusieurs courses qu'il avait remporté, son interpellation a permis d'établir un flagrant délit de fraude technologique. Son vélo était équipé d'un moteur électrique dissimulé dans le cadre. Sa poursuite pénale pour fraude technologique constitue une première au niveau national et européen.

5 mois plus tard, entendu en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité pour escroquerie et tentative d'escroquerie, le fraudeur a donc été reconnu coupable. Il a été condamné à 60 heures de travaux d'intérêt général qu'il devra effectuer avant 18 mois. Il doit aussi verser 88 euros à l'organisateur de la course et un euro symbolique de dommages et intérêts à la Fédération Française de Cyclisme. La FFC qui avait au préalable suspendu le coureur de compétition pour 5 ans. 

Si le personnage ne semble pas être un grand escroc à la recherche d'arnaques douteuses et lucratives, il n'en reste pas moins que son cas se devait être exemplaire pour la FFC. Cette dernière craint en effet une généralisation de ce type de triche que la technologie rend de plus en plus aisée et abordable, notamment pour les amateurs.

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