La formation a lieu à la maison de la chasse de St Astier près de Périgueux durant deux jours. 32 personnes sont formées pour épauler la cellule loup lancée par la préfecture l'an dernier. Ils devront notamment faire remonter les indices sur la présence éventuelle du loup
L'étude du loup et de sa réintroduction progressive sur le territoire français ne date pas d'hier. Depuis 25 ans, un suivi a été initié tout d'abord dans le parc du Mercantour, avant d'être généralisé par l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) lorsque l'animal a commencé à se répandre sur le reste du territoire.
A la recherche du loup
Aujourd'hui, plus de 1200 correspondants de terrain ont été formés, dont 70% de professionnels et 30 % de particuliers. Ils sont essentiellement chargés de relever les indices de présence du loup sur le terrain, par l'étude des proies sauvages ou domestiques retrouvées, par la détection d'empreintes, les analyses génétiques, les observations visuelles ou les excréments retrouvés.
L'espèce peut-elle être viable ?
L'estimation actuelle table sur la présence de 500 loups sur le territoire. Un chiffre que les experts estiment suffisant pour que l'espèce puisse désormais être viable. Il est donc probable qu'un jour ou l'autre sa présence soit enfin avérée dans le département. Ce sera tout le travail de ces correspondants, issu du milieu des éleveurs, professionnels de la Chambre d'Agriculture, ou particuliers que de faire la lumière sur le loup...