Dans quelques semaines, Oxana Braun quittera le cocon familial pour s’envoler vers les Etats-Unis. Elle qui a commencé le golf sur les greens périgourdins intégrera une faculté américaine en vue de devenir golfeuse professionnelle.
"Je suis excitée, j’ai hâte de vivre l’expérience américaine" s’exclame Oxana Braun. Du haut de ses 19 ans, elle s’apprête à vivre son rêve américain. À la mi-août, la jeune golfeuse quittera Brantôme pour intégrer l’université de Belmont Abbey, en Caroline du Nord.
J’attends ça depuis trois ans ! Le matin, j’étudierai et l’après-midi, je ferai du golf. Ça va me demander beaucoup de travail, mais je suis très motivée !
La jeune femme passera les quatre prochaines années aux USA. Un véritable défi pour celle qui admet avoir "faim de victoire" et l'envie de se "mesurer aux plus grands."
Il y a encore un an, elle ne savait même pas qu’elle voulait devenir golfeuse professionnelle ! Quand je l’ai connu, elle jouait une heure par semaine, lorsqu’il faisait beau. Elle avait déjà un niveau de jeu qui ne correspondait pas à quelqu’un qui joue de temps en temps.
Un loisir devenu une passion
Fille d’une chanteuse lyrique et d’un ingénieur, Oxana découvre la discipline à l’âge de 10 ans. Un passe-temps, qu’elle pratique le dimanche après-midi, en famille, au golf de Périgueux. Au fil des ans, ce simple loisir devient une passion débordante pour laquelle "elle a un don" confie Stéphane Grenier, son entraîneur. Ses qualités de jeu ont permis à la jeune golfeuse de faire son entrée, il y a un an et demi, sur le green des compétitions.Elle donne l’image d’une petite fille pas trop sûre d’elle, mais en réalité, c’est une fighteuse, elle est hyper compétitrice !
"Une machine"
Ce n'est pas un hasard si son entraîneur surnomme Oxana "la machine". "Elle ne se pose pas de questions, quand vous lui dites de faire quelque chose, elle le fait" poursuit le coach sportif. En un an et demi, elle a fait ce que les autres font en 10 ans !
En attendant de s’envoler vers son american dream, Oxana Braun poursuit ses entraînements sur les greens périgourdins, notamment sur celui du golf des Vigiers, à Monestier. Elle admet qu’il lui "manque encore le mental" aspect sportif qu’elle compte bien développer aux Etats-Unis.
Certes, "il y aura des moments difficiles" explique son entraîneur qui espère bien voir son poulain s'épanouir et surtout aller le plus loin possible.J’ai encore une sacrée marge d’évolution, d’ici deux ans, je vais voir si ça avance bien.