3 jours après la fusillade de Saint-Germain et Mons en marge d'une veillée funèbre, les enquêteurs attendent les résultats des experts en balistique. 18 impacts de projectiles ont été recensés par les gendarmes.
L'enquête pourrait être longue afin de déterminer les circonstances de la fusillade de Saint-Germain-et-Mons dimanche soir. La salle des fêtes du village avait été prise pour cible alors qu'à l'intérieur se tenait une veillée funèbre regroupant une vingtaine de personnes.
Pour l'heure, les enquêteurs attendent d'en savoir plus concernant le type d'arme utilisée.
"Nous pouvons d'ores et déjà exclure des armes de catégorie A et B, les armes de guerre" indique, Odile de Fritsch, la procureure de Bergerac. Dix-huit impacts de projectiles ont été recensés par les gendarmes principalement sur les murs de la salle des fêtes : "cela ne veut pas dire qu'il y a eu 18 tirs, plusieurs impacts peuvent être crées par un même tir" précise la procureure.
Le laboratoire de la police scientifique de Toulouse devra donc déterminer s'il s'agit de balle ou de plomb et préciser la nature de l'arme. Il peut aussi y avoir plusieurs armes, cela reste à déterminer.
Le travail des experts en balistique sera long et minutieux.
Sur les autres aspects de l'enquête, le parquet de Bergerac refuse de s'exprimer. Les enquêteurs n'excluent aucune piste en l'état actuel de leur travail.
L'enquête en flagrance est ouverte du chef de violence volontaire avec arme et dégradation par moyen dangereux. Les peines encourues sont de 3 et 10 ans de prison.