Il y a quelques jours, Jacques Auzou, président du Grand Périgueux et maire de Boulazac-Isle-Manoire est sorti du centre de rééducation où il séjournait depuis 6 mois. Il nous a accordé un entretien.
Depuis quelques jours, l’antichambre du bureau de Jacques Auzou, en mairie de Boulazac voit passer du beau monde. Ce matin-là, nous y croisons, Claude Bergeaud, le coach du BBD, Alain Cournil, le maire délégué d’Atur ou encore Thierry Nardou, le maire d’Eglise-Neuve-de-Vergt.
« Le patron » est de retour ! Alors on vient voir « le big boss », le saluer par courtoisie comme l’indique le maire de Sorges Jean-Jacques Ratier.
Depuis 6 mois, Jacques Auzou gardait un œil sur les affaires mais depuis sa chambre au centre de rééducation de Lalande.
A mi-temps
Nous l’avions vu, il y a deux mois. Aujourd’hui, l’homme semble en meilleure forme. Il a retrouvé un peu de sa mobilité. Certes, il garde un bras en écharpe, il se déplace avec une canne et a du mal à monter ou descendre de voiture mais l’homme se rassure : « dans un tiers des cas, l’AVC conduit à la mort, le reste du temps, cela amoindrit les facultés intellectuelles, moi ce n’est pas mon cas »
Le président de l’agglomération périgourdine gérera dans un premier temps tous les dossiers depuis son bureau de Boulazac. Il travaillera à mi-temps : « j’ai promis à mes médecins de me reposer l’après-midi à mon domicile et de prendre deux mois de congés cet été .»
Un avant et un après
Jacques Auzou sait qu’il faudra encore un long travail de rééducation de deux ou trois ans. Il dit avoir compris et maintenant vouloir accorder davantage de temps à ses petits-enfants et à sa famille.
L’élu aux multiples casquettes va lâcher un bon nombre de responsabilités, notamment au niveau national comme à la politique de la ville ou à la ligue nationale de basket.