Il juge l'Etat "déconnecté des réalités". Il a donc fait appel seul pour tenter d'infléchir la décision du tribunal administratif de Bordeaux. Le Président du Conseil Départemental, désormais bien isolé dans son combat pour l'achèvement du contournement de Beynac se prépare à une "guerre d'usure".
L'Etat n'a pas fait appel de la décision, lui l'a fait. Dans les délais impartis, c'est à dire avant le 9 juin dernier.Plus opiniâtre que jamais, le Président du Conseil Départemental de Dordogne rappelle que rien n'est encore terminé selon lui. "Sur le fond, cette affaire-là ne change rien à la volonté du département de mener à bien ce contournement".
Il estime même n'être "qu'au milieu du match", l'issue définitive ne pouvant être selon lui que judiciaire, après le le Conseil d'Etat ait statué sur l'appel qu'il vient de déposer au nom du Département.
"- Ca se terminera dans quelques mois... ou quelques années !" menace Germinal Peiro, visiblement préparé à une guerre d'usure dans laquelle il fourbira toutes les armes juridiques à sa disposition.