Les postiers de Sarlat et Siorac exercent leur droit de retrait

Afin de dénoncer ce qu'ils appellent "le management de combat" qui leur est imposé, les postiers de Sarlat et Siorac exercent depuis ce jeudi matin leur droit de retrait. Une action au lendemain de la nouvelle du suicide d'une de leurs collègues. 

Bouleversés par la mort  de leur collègue, les postiers de Sarlat et Siorac ont tenu à exercer leur droit de retrait, ce jeudi. En arrêt maladie depuis le mois de juillet, la factrice a mis fin à ses jours hier.
Une enquête va être diligentée par le CHSCT de l'établissement pour déterminer si cet acte tragique est à mettre en rapport avec les conditions de travail et/ou le management. 

La poste dément avoir contrôlé son agent

Pour le syndicat SUD PTT, il existe un "faisceau de preuves concordantes tendant à prouver le lien direct entre le geste fatal de la factrice et les pressions qu'elle subissait". Toujours selon le syndicat, la factrice redoutait aussi "les multiples contrôles médicaux" ordonnés par la Poste. L'entreprise dément avoir diligenté des contrôles, hormis un rendez-vous pour une reprise du travail mais reporté en raison d'une prolongation de l'arrêt.  


Un cadre agressé porte plainte

Dans les mêmes temps, un agent de la poste de Siorac a molesté hier un de ses cadres. Ce dernier a immédiatement déposé plainte. 

Deux situations différentes mais qui suscitent le malaise des agents du Sarladais d'où le droit de retrait exercé ce jour. Une réunion de médiation se tenait cet après-midi sur le site de Sarlat où un dispositif d'écoute et de soutien a été mis en place dans la matinée.

 
 

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