La Direccte n'a pas validé les propositions de la direction qui devaient accompagner le licenciement de 51 personnes, dont 31 sur le seul site de Dordogne. Elle rejoint la CFDT qui dénonçait le manque de moyens alloués.
Comme prévu, hier soir, lundi 18 janvier, la Direction Régionale des Entreprises de la Concurrence de la Consommation du Travail et de l’Emploi d’Île-de-France s'est prononcée sur le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) déposé fin décembre par la direction de Repetto. Ce plan prévoyait le licenciement de 51 personnes dont 31 sur le site de fabrication de Saint-Médard-d'Excideuil en Dordogne.
Mais, chose peu commune, elle a refusé de valider ce plan, obligeant la direction à revoir sa copie si elle souhaite l'appliquer. L'offre ne serait pas assez généreuse, et ne prendrait pas suffisamment en compte les risques psychosociaux et l'accompagnement du reclassement des futurs salariés licenciés dans une zone où l'emploi est rare.
Des motifs qui avaient déjà poussé la CFDT, syndicat majoritaire chez Repetto, à refuser de signer ce plan qui lui avait été soumis en novembre dernier. Le syndicat demandait des indemnisations plus conséquentes et le recours à un cabinet de reclassement de meilleure qualité.
Voici l'interview de Michel Matusiak, CFDT, rencontré ce mardi matin 19 janvier par l'équipe de France 3 Périgord >
Ce rejet de la Direccte ne signifie pas pour autant que Repetto conservera ses emplois. La direction peut revoir sa copie à tout moment, conserver une partie des emplois, faire une offre meilleure, ou différente. Le sort des employés de Repetto reste dans les mains de leur PDG.
En 2010, Jean-Marc Gaucher avait réalisé un petit miracle en reprenant et sauvant Repetto de la faillite. Rattrapé par le contexte économique 11 ans plus tard, il lui faudra un nouveau trait de génie pour satisfaire tout le monde.