Le métier n'existe pas officiellement, et pourtant le marché est potentiellement énorme. Dans leur petit atelier de Ribérac, Martial et ses collègues rachètent des portables hors service dans toute l'Europe, et les revendent sous garantie après réparation complète. Ingénieux et éco-responsable.
Ils sont à Ribérac, en Dordogne, mais envisagent, pour se développer et s'agrandir, d'aller s'installer à... Lusignac, 200 habitants ! C'est que cette jeune entreprise dont la moyenne d'âge n'atteint pas la trentaine, joue le développement durable et la ruralité... Une connexion internet et la poste leur suffit.
Un métier émergent
La petite entreprise ne connaît pas la crise. La dizaine d'employés (dont 5 techniciens) traite dans cet atelier entre 800 et 1000 appareils chaque mois. Sachant que la durée de vie d'un téléphone portable pourrait atteindre facilement 10 ans mais qu'une grande partie des consommateurs en change à la première panne après quelques mois, le potentiel du marché est énorme.
Ces produits reconditionnés sont vendus entre 30 et 70% moins cher que le neuf et ils sont sous garantie. Seul problème, le personnel réparateur doit être formé "sur le tas" car il n'existe pas encore de formation à ce métier, pourtant d'avenir...
Au point que le responsable, Martial Lamota, envisage de monter une formation de trois semaines sur ce nouveau métier. Autre idée innovante, un phone-truck qui permettrait de se rendre directement auprès des propriétaires de téléphone à réparer...
L'avenir appartient à celui qui se lève tôt... avec de bonnes idées.