Périgueux : à l'étroit dans ses murs, la Clinique du Parc aimerait s'implanter ailleurs

Difficultés d'accès, manque de visibilité et de place poussent la direction à envisager un déménagement de la Clinique du Parc, née dans les années 50. Encore faut-il trouver un emplacement susceptible de satisfaire aux exigences propres à un lieu de soin. 

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Sur la commune de Trélissac, à mi-chemin de la Préfecture et du Centre Hospitalier de Périgueux, la clinique du Parc n'est pas facile à trouver pour qui ne connaît pas les lieux. C'est un bâtiment bien modeste, comparé au mastodonte qu'est l'hôpital public, dont elle n'est séparée que par un jardin. 

Son accès dans la rue en pente au 22 rue Paul Louis Courier n'est pas évident. Quant à trouver une place aux heures d'affluence, c'est un peu la loterie... Bref, c'est un peu la galère pour s'y rendre lorsqu'on a des difficultés à se déplacer, ce qui est le souvent le cas pour la patientèle d'une clinique.

Et à l'intérieur, les professionnels et les patients se heurtent aussi à un manque de place dans les bâtiments pour pouvoir se développer. Il faudrait notamment fluidifier la circulation des patients en parcours de soin et laisser plus de place pour le matériel. 

Sur les 7 000 m du terrain, 2 000 ne sont pas exploités, mais ils ne sont pas non plus utilisables, le terrain est trop en pente. Il n'est pas possible d'élever les bâtiments en raison des obligations urbanistiques liées à la proximité de la cathédrale. Tout projet d'aménagement serait trop coûteux pour un résultat peu satisfaisant.

Autant de contraintes qui poussent la directrice exécutive Séverine Estragnat à envisager de plus en plus sérieusement le déplacement. Même si pour l'instant ce n'est qu'un projet, aucun plan de financement n'ayant été préparé, et l'Agence Régionale de Santé n'ayant pas non plus été consultée. En l'état, le projet pourrait ne pas voir le jour avant au moins 5 ans.

Ce qui n'empêche pas d'affiner le projet en attendant. Dans l'idéal, il faudrait disposer d'1,5 hectares pour agrandir les locaux et, pourquoi pas, développer l'activité en attirant de nouveaux praticiens. 

Il faudrait également un terrain adapté, proche des axes routiers, voire autoroutiers, desservi par les transports en commun et bénéficiant de services alentours (hôtellerie, restauration, pharmacie).

Répondant à ces critères, un terrain communal a déjà été visité sur la commune de Notre-Dame de Sanilhac. Le maire Jean-François Larenaudie verrait d'un bon œil l'arrivée de cette structure privée qui complèterait idéalement la future pharmacie et le pôle Cré@santé.

À Périgueux aussi, la mairie se positionne et souhaite faire une offre intéressante à l'établissement trélissacois pour qu'il s'installe en ville, probablement sur une emprise proche de la gare.

Au moment où l'hôpital de Périgueux (malgré la grave crise que ce secteur public traverse) continue à agrandir ses locaux, où la polyclinique privée Francheville vient de gagner 7.000 m2 pour accueillir de nouveaux équipements et de nouvelles chambres, la clinique du Parc souhaite elle aussi se développer. 

Reste à savoir si toutes ces ambitions ne buteront pas sur un problème majeur qui touche de plus en plus gravement le département : le manque de médecins, qui ne concerne pas que les généralistes en zone rurale. Les spécialistes aussi se font de plus en plus rares. Pour recruter de nouveaux médecins ou convaincre les médecins en poste ailleurs de les rejoindre, les établissements vont devoir faire monter les enchères. 

 
La clinique du parc de Périgueux en chiffres
25 praticiens pratiquent l'orthopédie, l'endoscopie digestive, l'ophtalmologie, radiologie, stomatologie, l'esthétique, l'orthopédie.
L'établissement compte un peu moins d'une centaine d'employés en équivalent temps plein.

 
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