Ces travaux ont été lancés par le Conseil départemental. Les opposants le suspectent de vouloir rétrécir la chaussée pour mieux justifier le projet de contournement de la ville pourtant contesté par une partie de la population.
A Beynac et Cazenac, les routes font décidément polémique. La rue principale qui traverse le bourg est en travaux depuis près de deux ans, créant des désagréments et embouteillages.Parallèlement le Conseil départemental a la volonté de créer un contournement du bourg pour éviter qu'il ne soit traversé par les voitures et camions. Un projet qui a rencontré une forte opposition. Une ZAD avait même été mise en place contre cette idée de "rocade" dont les travaux n'ont pas commencé. Ce projet est donc en stand-by.
Ce qui a relancé la polémique c'est cette dernière phase du chantier de la rue principale. Des pelleteuses sont en effet arrivées ce matin pour élargir les trottoirs. Une surprise pour le maire de la commune, selon lui il n'avait jamais été question dans le projet initial de rétrécir ainsi la chaussée.
Alain Passerieux, le maire, ainsi qu'une trentaine d'habitants ont donc fait barrage aux engins de chantier. Un tracteur a été placé par les opposants devant les pelleteuses pour stopper net les travaux.
Pour eux c'est clair. Le conseil départemental, en élargissant les trottoirs tente de rétrécir la route principal qui traverse le bourg et justifier ainsi la création d'axe contournant la commune.
Cette semaine le conseil municipal avait voté un arrêté pour stopper les travaux du centre-ville. Le maire est prêt à aller jusqu'au bout, c'est à dire devant la justice.
Beynac : le maire et des habitants bloquent des travaux de rétrécissement de la chaussée prévus par le conseil départemental. pic.twitter.com/RsNQLxZfyG
— France 3 Périgords (@F3Perigords) May 31, 2017
Voyez le reportage de Florian Rouliès et Clémence Rouher :
Ces travaux ont été lancés par le Conseil départemental. Les opposants le suspectent de vouloir rétrécir la chaussée pour mieux justifier le projet de contournement de la ville pourtant contesté par une partie de la population.