Ils dénoncent le manque d'effectif, et demandent le recrutement de huit aides-soignants et infirmières.
Le manque de moyens oblige des personnels à revenir sur leurs jours de repos selon les grévistes.
C’est un mal qui ronge les hôpitaux en France : le manque de personnels.
A Périgueux, les soignants se disent au bord de l'épuisement.
Turn-over, employés non remplacés, heures supplémentaires non récupérées et non payées.
Ils sont à bout. Et plus précisément les équipes de nuit. Elles ont voté une grève illimitée pour dénoncer le manque de moyens humain.
Le mouvement a débuté le 29 octobre.
Les syndicats réclament des renforts et le recrutement de plusieurs infirmières et aides-soignants
Hier lundi, ces employés ont occupé le rond-point de l’hôpital pour alerter le grand public. Au dos de leurs blouses blanches des messages :" Actuellement si on a le temps de passer 5 minutes dans la chambre avec un patient c’est bien le maximum" confie l’infirmière Stéphanie Dranguet.
"Je ne suis ni un chiffre ni un ETP. Je suis faite de chair et d’os. Je ne m’occupe pas de chiffres ni de clients mais de personnes humaines".
Pour le moment, la direction n’aurait proposé que des réorganisations des équipes.
Vendredi 9 novembre, les personnels occuperont une nouvelle fois le rond-point de l’hôpital. Ils affirment vouloir aller jusqu’au bout.