Drogue, menaces, séquestration et homicide aux Assises de Périgueux

C'est une douloureuse et sordide affaire d'homicide, sur fond de drogue et de dette qu'a à juger la Cour d'Assises de Périgueux depuis lundi 2 novembre. Une affaire qui a abouti à la mort d'une femme de 38 ans, Amara Boulouha, le 20 juillet 2017.

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Dans le box des accusés des assises de Périgueux, trois personnes tentent d'expliquer depuis ce lundi 2 novembre le rôle qu'ils ont joué dans l'affaire qui a conduit à la mort d'Amara Boulouha, à Sarlat le 27 juillet 2017.

À un titre ou à un autre, la justice les accuse d'être impliqués dans le décès de cette mère de deux enfants de 38 ans qui s'est jetée du troisième étage d'un appartement.

Premier des trois accusés, Amine Ouis, en détention depuis les faits. Cet homme de 39 ans a déjà été condamné à 21 reprises, notamment pour des affaires de stupéfiant. Il est soupçonné ce soir-là d'avoir menacé de mort la femme, armé d'un couteau, et d'avoir commencé à l'étrangler pour tenter d'obtenir le paiement d'une dette. Ce sont ces menaces et ces violences qui auraient poussé la victime à se défenestrer.

La dette, entre 5 et 10 000 €uros, correspondait à de la drogue que la victime, elle-même consommatrice, aurait caché pour Mohamed Ouis, et qu'elle se serait fait voler par son compagnon. Avant cette soirée tragique, Amine Ouis aurait déjà frappé la victime pour tenter de récupérer une première fois son argent.


Deuxième personnage, Jérémy Malfois, un jeune cuisinier de 27 ans, qui comparaît libre. Il est accusé de complicité. C'est dans l'appartement qu'il louait que s'est joué le drame, et il était présent au moment des faits. Son ex-compagne Audrey Genda, une serveuse de 37 ans, est la troisième accusée. Elle est soupçonnée elle aussi de complicité, pour avoir amené la victime dans l'appartement à la demande de Mohamed Ouis.

Trois accusés qui disent regretter les faits, sans qu'aucun n'en reconnaisse la responsabilité. Amine Ouis se dit touché par ce qui s'est passé, mais affirme qu'il n'est pas responsable de la mort d'Amara Boulouha. S'il ne convainct par la justice, il risque la réclusion criminelle à perpétuité pour tentative d’extorsion avec violences ayant entraîné la mort. Jérémy Malfois et Audrey Gende nient aussi avoir menacé ou tenté d'extorquer de l'argent à la victime. 



La justice a prévu d'étudier les faits jusqu'à la fin de cette semaine.
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