Selon une étude du groupe Seloger.com, la Dordogne est le département qui sollicite le plus de recherches pour une maison secondaire. Ce succès est tel que la demande dépasse l'offre. Illustration à Saint-Cyprien, commune qui concentre la plus grande partie des recherches.
Martine et Georges, deux jeunes retraités, viennent d'acquérir une maison secondaire à Saint-Cyprien (Dordogne). Ces Parisiens recherchaient la nature, le calme, mais aussi un côté pratique. "Il était important pour nous d’avoir des commerces de proximité. On cherchait une maison dans la ville. Ici, ça répondait aux critères. En plus, il y a une rue, il n’y a pas un monde fou (...) c’est très agréable. Il y a les petits cafés en bas qui permettent une grande convivialité", explique Martine.
Comme de nombreux acquéreurs, ils ont été intéressés par la Dordogne, département le plus sollicité parmi les recherches portant sur des villes de campagne affichant plus de 20 % de résidences secondaires : 7,1% ciblent le département de la Dordogne d'après l'étude du groupe Seloger.com (le groupe spécialiste des diffusions d’annonces immobilières). En Nouvelle-Aquitaine, le département concentre 21% des recherches.
Les paysages, le climat doux du département, mais aussi les prix de l'immobilier attractifs (1 488 €/m²), sont les principales raisons de cet ruée vers le Périgord. De quoi réjouir le maire de Saint-Cyprien, commune de Dordogne qui concentre la plus grande partie des recherches dans le département.
On arrive à faire vivre le village, à dynamiser le village : on a la maison de santé, on a la chance d’avoir cinq médecins dans cette maison de santé, on a un confort de vie, la nature autour, on est prêt de tous les sites de la vallée Dordogne et la vallée Vézère.
Christian Six, maire de Saint-Cyprien (24)France 3 Nouvelle-Aquitaine
"On manque de produits"
L'engouement pour la maison secondaire dans des villes de campagne se confirme à tel point que l'offre ne peut plus suivre face à la demande en Dordogne. "On manque de produits. Il y a eu beaucoup de ventes avec l’effet covid. Beaucoup de ventes et d’achats pour des gens justement qui voulaient se rapprocher de la nature, du vert et de pouvoir vivre dans des conditions vraiment agréables", analyse Fanny Gazelle, présidente FNAIM Dordogne.
Ces 12 derniers mois, la Dordogne a vu le nombre de ses ventes immobilières augmenter de 8% contre 6% à l’échelle nationale.