A l'issue de la première journée du procès des 5 Gilets Jaunes suite à des violences commises le 15 décembre dernier, le tribunal a tranché. Des peines allant du Travail d'Intérêt Général à la prison avec sursis ont été prononcées
Pas de prison ferme finalement pour les 5 gilets jaunes qui comparaissaient aujourd'hui.
Dans la matinée, l'Avocat Général avait requis 8 mois de prison ferme pour un prévenu encore sous contrôle judiciaire, 5 mois pour un autre qui possédait un casier judiciaire, et des travaux d'intérêt général pour les trois autres prévenus.
Le tribunal a été relativement plus clément. Les peines vont donc de 1500 €uros d'amende à 105 heures de Travaux d'Intérêt Général pour un père et son fils et 5 mois de prison avec sursis pour les deux prévenus qui comparaissaient avec un casier judiciaire.
Les faits remontent au samedi 15 décembre dernier, les Gilets Jaunes avaient organisé une nouvelle journée de manifestation, et une quarantaine d'entre eux s'étaient réunis devant le dépôt de Péribus pour bloquer la sortie des bus de la ville.
Le ton s'était alors durci entre eux et les forces de l'ordre, au point d'en arriver à des violences, la bombe lacrymogène d'un policier ayant été retournée contre les forces de l'ordre, un Gilet Jaune ayant été blessé à la tête, les policiers ayant fait usage de leurs tasers, matraques et gaz lacrymogène pour redevenir maîtres de la situation. Des affrontements qui avaient abouti à l'interpellation de 5 hommes soupçonnés d'être les plus actifs. Des masques à gaz, des boules de pétanque et des chaînes ont également été retrouvés et saisis dans le véhicule d’un des interpellés.
#Périgueux : les explications de @Prefet24 relatives aux échauffourées de la matinée au dépôt de bus bloqué par des #GiletsJaunes pic.twitter.com/RDhElF8bxQ
— Simeon Anne Marie (@amsimeon) 15 décembre 2018
Les 5 hommes âgés d'une vingtaine à une cinquantaine d'années devaient comparaître immédiatement dès le lundi suivant, mais ils ont obtenu un report pour pouvoir préparer leur défense. Ce lundi ils comparaissent donc devant le tribunal correctionnel de Périgueux. Quatre d'entre eux en étant libres, mais l'un d'entre eux récidiviste comparaissait sous mandat de dépôt.