Pas de panique, ce n'est qu'un exercice. Ce mardi 9 avril, entre 10 et 11h, la Préfecture de Dordogne teste le dispositif d'alerte à la population FR-Alert via les téléphones portables géolocalisés. On vous explique les raisons de cet entrainement de la population à recevoir de tels messages.
Covid, attentats, alertes intempéries, accidents, invasion russe, manifestations et blocages : la période est anxiogène. Mais si vous êtes en Dordogne, le nouveau message d'alerte que vous devriez recevoir normalement ce mardi 9 avril au matin entre 10h et 11h sur votre téléphone ne devrait pas vous angoisser plus que ça.
Sirène moderne
Il s'agit de tester le dispositif d'alerte à la population FR-Alert. Un système adopté par la France depuis juin 2022. Il s'agit d'une variante moderne du tocsin des campagnes ou de la sirène des villes permettant de mobiliser ou rassembler la population en urgence en cas de risque imminent d'incendie, d'invasion ou de catastrophe naturelle. Pour faire moderne, on a préféré l'anglicisme et supprimé le "e" final d'alerte, comme pour le "pass" sanitaire. Le test grandeur nature a déjà été réalisé dans d'autres départements, mais jamais encore en Dordogne. Il permettra de vérifier que toute la chaîne d'information, de la cellule de crise en passant par les opérateurs pour finir sur votre écran, fonctionne correctement.
Partout, même hors connexion
Ce mardi 9 avril, entre 10 h et 11 h, un message s'affichera sur votre portable, où que vous soyez en Dordogne, en même temps que votre téléphone émettra un signal sonore spécifique. Et ce, même si votre téléphone est hors connexion. Il passe directement par les quatre opérateurs de téléphonie français, Bouygues, Orange, SFR et Free, et ne nécessite aucune application ou inscription préalable.
On peut penser à des évènements de type attentats, accidents graves, dès lors que cela nécessite de passer rapidement à un grand nombre de personnes des messages.
Jean-Sébastien Lamontagne, Préfet de Dordogne
Les explications du Préfet de la Dordogne
Diffusion maximale
Alerter par téléphone mobile est un choix judicieux dans un pays qui compte plus de 83 millions de cartes sim pour 66 millions d'habitants. Cela permet d'informer précisément sur la nature, la localisation du danger et les dispositions à prendre pour réduire son exposition. Pour autant, les systèmes d'alerte conventionnels par sirènes ou médias restent toujours opérationnels.
Information complète
Le Gouvernement rappelle qu'en cas de besoin, on pourra trouver dans ce type de messages des informations sur la nature du risque (feu, inondation, accident industriel…), l’autorité qui diffuse l’alerte, la localisation du danger (établissement, quartier, commune, agglomération, département...), l’attitude à adopter (rester chez soi, évacuer la zone…) et, le cas échéant, un lien pour obtenir des informations supplémentaires sur un site internet officiel. Des messages suivants peuvent ensuite faire le point en direct, et notifier la fin de l’alerte.