Le saviez-vous ? Il existe des piscines publiques dont l'eau ne subit aucun traitement chimique. Juste une filtration et un bassin dans lequel des plantes s'occupent de débarrasser l'eau des germes. La commune de Montignac, en Dordogne, vient de franchir le pas.
Le visiteur pourrait se croire au bord d'une rivière. Les plantes qui bordent le bassin ne sont pourtant pas celles de la Vézère située à une centaine de mètres de là, mais bien celles de la piscine municipale de Montignac, en Dordogne. Fermée depuis 2014, elle vient d'être refaite à neuf. En mode bio. C'est-à-dire sans chlore ou autre traitement chimique de l'eau.
Les baigneurs apprécient. "La sensation est très bonne quand on est dedans, même après une heure. On se sent détendu et la peau n'est pas agressée par le chlore", raconte ce nageur.
Un réacteur ultra-violet
C’est la première de ce genre en Dordogne. À la place des traitements chimiques, un réacteur ultra-violet est utilisé. Les rayons détruisent les germes. L'eau de baignade est ensuite dirigée vers un bassin extérieur dans lequel elle est filtrée par l'action de plantes consommatrices de résidus organiques.
Autre particularité de cette piscine, l'eau n'y est pas chauffée. La chaleur pourrait perturber la qualité de l'eau.
"Si l'eau est trop chaude, nous aurions un risque de prolifération d'algues, raconte le maire (SE) de Montignac, Laurent Mathieu. Ce serait néfaste et on serait sans doute obligée de fermer."
Cette piscine aura coûté 2 millions d’euros, subventionné à 60% par l’Etat, le département et la communauté de communes.
Prix d’entrée, 3 euros pour les adultes, 2 euros pour les enfants.