VIDEO. "On fonçait, rien ne nous faisait peur ! " France Bleu Périgord fête ses 40 ans, retour sur la belle histoire entre la station et ses auditeurs

Ce 26 octobre, la radio France Bleu Périgord fête ses 40 ans. De ses débuts en 1982 à sa future diffusion sur l'antenne de France 3 Périgords, retour sur la longue et belle histoire de la radio préférée des Périgourdins.

Ce matin là, France Bleu était place du Coderc, à Périgueux, au cœur du marché. Une émission hors les murs, et proche des gens, un peu la marque de fabrique de la station de radio numéro un en Périgord. Le thème du jour : l'évolution de la Dordogne sur les quatre dernières décennies.

Proximité

A micro, Benoît Chaumont,  25 ans, ravi de partager un instant privilégié avec ses auditeurs. "Sur France Bleu on partage la même vie que nos auditeurs. On va faire les courses, on a des problèmes pour trouver de l'essence... comme tout le monde ! A nous de leur parler de tout ça, de nos centres d'intérêt,  de les divertir en leur offrant des places de concert", s'enthousiasme l'animateur. 

Crée en 1982, la radio a su trouver sa place dans le cœur des Périgourdins.  "France Bleu c'est une radio qui s'intéresse énormément à l'agriculture, et ça, pour nous c'est important, souligne Charles Mardat, maraîcher. Ils nous rapportent ce qui se passe, font des points météo... Quand on a subi la grêle, ils étaient là pour couvrir", se souvient-il. 

Leader en Dordogne 

Pas étonnant donc, que la radio soit leader dans le département avec une part de marché atteignant 19 % d'audience cumulée.  Certains auditeurs, comme Danielle Rousseau, répondent présents depuis 1982, soit le tout début de l'aventure. "Quand j'ai appris qu'ils étaient là ce matin, j'ai décidé de venir un peu plus tôt sur le marché !", sourit-elle. 

Evelyne Gaillard aussi s'est embarquée dans le bateau dès sa mise à l'eau. Chargée d'accueil à la station, elle se souvient des démarrages. " On était une toute jeune équipe. Notre directeur était le plus âgé, et c'est lui qui nous a tout appris dans le métier." 

On fonçait, rien nous faisait peur. Les gens nous téléphonaient pour nous dire "venez manger, j'ai fait une omelette aux cèpes".  On y allait, et on faisait le reportage !

Evelyne Gaillard, chargée d'accueil à France bleu Périgord 

Comment la tempête de 1999 a marqué les esprits

Animateurs, techniciens ou journalistes, ils sont une trentaine à travailler, à l'antenne ou en coulisses. Beaucoup se rappellent de la plus grosse mobilisation de leur histoire, la tempête de 1999. "La radio s'est révélé extrêmement utile, se souvient la journaliste Valérie Dejean. Il n'y avait plus d'électricité et nous étions le seul lien, avec des piles dans les transistors. On a improvisé une antenne ouverte, avec du service toute la journée. Les gens apportaient des bougies, des couvertures"

Je pense que Radio France Périgord (ancien nom de France Bleu Périgord, ndlr) a pris toute sa place. Ça a été un événement marquant, et les Périgourdins s'en sont souvenus.

Valérie Dejan, journaliste France bleu Périgord

à France 3 Périgords

Autre tournant déjà inscrit au calendrier : à partir du 6 décembre la matinale de France Bleu Périgord sera diffusée sur France 3 Périgords. D'ici là, et pour fêter son anniversaire comme il se doit,  la station propose à ses auditeurs de gagner des places pour le concert de Patrick Bruel, ce mercredi 26 octobre au soir , au centre culturel de Sarlat