Festival du film de Sarlat : la 10e édition pour Pierre-Henri Arnstam

Le festival du film de Sarlat qui s’ouvre aujourd’hui est le dixième sous la présidence de Pierre-Henri Arnstam. L'homme de la petite lucarne est passé au grand écran. 
 


Une chevelure frisée blanche, une longue silhouette, un regard à la fois rieur et timide, Pierre-Henri Arnstam préside depuis dix ans la destinée du festival du film de Sarlat.
Né à Boulogne-Billancourt, l’homme doit se faire une place dans une famille d’artistes russes. Parallèlement à ses études de philosophie à la Sorbonne, il est musicien. Batteur. Son registre : le jazz.
Le célèbre chroniqueur judiciaire Fréderic Pottecher, voisin et ami de ses parents, lui ouvrira les portes de l’ORTF. Un boulot d’été pour commencer. Classer les dépêches. En 1965, rue Cognac Jay, les rois du JT s’appellent Zitrone ou De Caunes.
Aujourd’hui, le regard de Pierre-Henri Arnstam s’amuse quand il se rappelle de son ami Robert Namias inquiet de le voir embrasser une carrière de journaliste. Sa famille n’est pas d’accord, non plus, avec ce choix.


En 1968, il est viré !

Après les événements de 1968, le pigiste Arnstam est viré. Il monte une société coopérative de production avec un compagnon d’infortune. Marié à la fille de Robert Doisneau, l’homme se constitue un bon carnet d’adresse. Quand Pierre Desgraupes reprend les rênes de la télévision, il est rembauché et gravira très vite les échelons de l’encadrement.

En 1987, il met à l’antenne pour la première fois, le Téléthon. Le succès est immédiat. Les stars du petit écran qui ne voulaient pas laisser leur créneau d’antenne, pour la première édition, proposent spontanément leur aide pour la deuxième.
Il se rappelle avec gourmandise, les grands événements télévisuels qu’il a chapeautés : la grande moisson sur les Champs-Elysées, la passation de pouvoir entre Mitterrand et Chirac en 1995.

Azema, Zabou, Renaud

Aujourd’hui, l’homme de télé s’occupe donc du grand écran aussi bien en veillant à la destinée du festival du film de Sarlat, qu’avec l’association Ecla qu’il a présidée.
Pierre-Henri Arnstam n’a pas l’âme d’une midinette. Il n’a pas de réalisateur fétiche. Les films de Kusturica, Fellini et Tavernier, il aime les voir plusieurs fois.
Dans son festival, il aimerait un jour recevoir trois de ses amies : Zabou, Sabine Azema et Line Renaud.
Il faut que cela coïncide avec l’actualité cinématographique. Mais les planètes n’ont-elles pas toujours été alignées pour Pierre-Henri Arnstam?
 

 
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