En plein Festival, la ville de Sarlat en Dordogne veut prolonger sa passion pour le cinéma. Le projet serait de transformer d'anciens locaux de France Tabac en studios de cinéma. De quoi attirer de jolis projets, comme des célébrités qui, dit-on, apprécient la simplicité en Périgord.
Sarlat n'entend pas rivaliser avec Hollywood, quoi que... Avec ses décors naturels, ses châteaux et ses vieilles pierres, les cinéastes du monde entier ont déjà posé leurs flight cases dans ses ruelles.
Extérieur / jour, Intérieur / nuit
Seulement voilà, il lui manquerait bien quelques lieux dédiés à ces professionnels, un studio grand, voire très très grand pour pouvoir faciliter les tournages en complétant par des scènes intérieures.
Ainsi, pourquoi ne pas faire de ces 28.000 mètres carrés, anciens locaux de France Tabac à Sarlat, des studios flambants neufs qui accueilleraient les productions de demain ?
Un appel d'offre est lancé lancé par le CNC. La réponse est attendue pour la fin de l'année.
Regardez le reportage d'Emilie Bersars et Anne-Laure Meyrignac.
La Dordogne, terre de cinéma
Sarlat, la Dordogne, l'Histoire et le cinéma ? C'est une grande histoire d'amour qui a débuté en 1928 avec le film le capitaine fracasse. Depuis, entre 100 et 200 jours de tournages sont comptabilisés chaque année. Des films, des téléfilms, des séries mais parfois aussi des superproductions étrangères. Alors, avoir des studios en intérieur serait un atout considérable pour le territoire.
On se rappelle notamment pour les films français "Jeanne d'Arc" de Luc Besson, "Les Misérables" de Robert Hossein ou le "Pacte des Loups" de Christophe Gans.
La Dordogne séduit par ses lieux anciens comme, entre autres, le Château de Puyguilhem à Villards, le village et le Château de Jumilhac-le-grand ou encore le Château de Biron.
Un film de Ridley Scott
Dernièrement, le tournage événement en février 2020, c'était celui du film de Ridley Scott :"Le dernier duel".
Lors de sa sortie, en juillet 2021, les Périgourdins auront pu reconnaître au fil de l'intrigue, des scènes extérieures dans la bastide de Monpazier, devant le Château de Fénelon et d'autres scènes, à l'intérieur du château de Beynac.
Si la presse locale était parfois tenue à distance, les acteurs, réalisateurs semblaient ravis de prendre un café ou se restaurer, en toute simplicité.