Depuis cinq jours, les employés des plateformes de Sarlat et Siorac-en-Périgord, exercent leur droit de retrait. Ils demandent la mise à pied de trois membres de la direction locale après le suicide d'une de leurs collègues, mercredi 24 octobre.
Trop, c'est trop. Les 70 employés de la Poste des plateformes de Sarlat et Siorac-en-Périgord exercent leur droit de retrait depuis jeudi 25 octobre et demandent la mise à pied de trois de leurs dirigeants locaux. Déjà latente, la colère des facteurs a éclaté suite au suicide d'une de leurs collègues, Paula, mercredi dernier.
Direction en cause
En effet, d'après le syndicat SUD PTT, il existe un "faisceau de preuves concordantes tendant à prouver le lien direct entre le geste fatal de la factrice et les pressions qu'elle subissait". Les postiers dénoncent des traitements inhumains de la part de leurs supérieurs, et assurent qu'ils ont conduit au suicide de leur collègue.Droit de retrait : une raison toujours valable ?
Lundi 29 octobre, après une réunion avec le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, salariés et direction n'ont pas réussi à trouver un terrain d'entente. Les employés, très déçus, ont donc exercé leur droit de retrait pour le cinquième jour consécutif.Quant aux directeurs; ils demandent aux salariés de reprendre le travail. En effet, le droit de retrait est exercé lorsque les employés estiment qu'il y a un danger grave et imminent sur leur lieu de travail. La direction avance qu'il n'y a aucune raison à faire appel de ce droit. Quoi qu'il en soit, les postiers pourront continuer à avancer cet argument pour cesser le travail tant qu'un juge du tribunal administratif n'aura pas statué sur le bien-fondé de leur droit.