L'état de sécheresse de la Gironde, sur les bassins versants de la Dordogne et dans le Lot-et-Garonne est inquiétant. Malgré les quelques épisodes pluvieux de l'été, la préfète de la région Nouvelle-Aquitaine a pris de nouvelles mesures ce vendredi 30 août.
Le constat est inquiétant. Les pluies du mois d'août ont apporté 30 à 65 mm sur l’ensemble du département du Lot-et-Garonne. Malheureusement, pas vraiment d'effet sur le débit des petits cours d'eau, presque à sec.
Les fortes chaleurs de cet été ont fortement impacté les retenues collectives.
Du bon sens
Même si aucune mesure de restriction d'eau potable est mise en place, la préfète demande du bon sens à tous les citoyens.Limiter l'arrosage des jardins, restreindre le remplissage des piscines privées ou encore éviter de laver sa voiture sont les conseils à suivre pour les particuliers. Les industriels doivent tendre à réduire leur consommation d'eau.
Restrictions pour les agriculteurs
Dans le Lot-et-Garonne, "des limitations de l’irrigation dans le temps ont été décidées, sur les parties non réalimentées des cours d’eau de 19 bassins versants, avec des augmentations de restrictions pour 9 d’entre eux. Ces restrictions, sont applicables à partir du 29 août", peut-on lire dans le communiqué de la préfecture.Les prélèvements agricoles sont donc interdits sur la Lède, la Séoune et la Masse de Prayssas.
La Gironde concernée
La préfète de Nouvelle-Aquitaine a pris un nouvel arrêté en date du 30 août 2019. Il interdit : "les prélèvements sur les bassins versants de la Dordogne aval (jusqu’à sa confluence avec l’Isle sur la commune de Libourne), de l’Isle et de la Dronne, 1 jour par semaine soit le dimanche."Ressources en eau : Fabienne BUCCIO, préfète de la #Gironde renforce les mesures de restriction dans le dpt avec un nouvel arrêté interdisant les prélèvements le dimanche sur les bassins versants de la Dordogne aval, de l'Isle et de la Dronne
— Préfète de la Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde (@PrefAquitaine33) August 30, 2019
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Les nouvelles restrictions tentent de pallier le manque d'eau : les volumes restants permettent à peine de compenser les prélèvements agricoles et de soutenir les débits des cours d’eau, selon l’observatoire de suivi hydrologique.
Le mois de septembre risque d'être sec dans la région, il ne reste plus qu'à être économe en attendant le retour des pluies d'automne.
