À la fin de l'année, la période de gestion de l'aérodrome par la communauté d'agglomération du Grand Périgueux prendra fin. Un appel d'offre a été lancé officiellement pour trouver un nouveau gestionnaire
Pour l'heure, le site de l'aérodrome propriété de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Dordogne cherche toujours son futur patron. Avant la fin de l'année, il va pourtant bien falloir trouver un successeur au Grand Périgueux, actuel gestionnaire du site qui avait lui-même délégué ce service au Syndicat Mixte Air Dordogne (SMAD), .Un appel d'offre
Le Président de la Chambre Christophe Fauvel lance un appel d'offre pour 2020 afin de trouver le meilleur opérateur possible à qui attribuer cette délégation de service public.A l'heure actuelle, le Grand Périgueux pourrait être candidat à sa propre succession. Parmi les autres candidats possibles, le Syndicat Mixte Air Dordogne également déjà gestionnaire de l'aéroport de Bergerac, et deux opérateurs privés qui auraient manifesté leur intérêt auprès de la CCI.
Développer la clientèle d'affaire
Enfin, Christophe Fauvel veut miser sur le développement d'Air Affaires. Un concept qui permet de "Louer un avion aussi simplement qu'une voiture !" pour rendre accessible rapidement 4 000 villes et 2 000 aérodromes européens. Public visé, les dirigeants et cadres de PME qui souhaitent s'affranchir des contraintes des transports traditionnels. Cette solution permettrait de dynamiser l'infrastructure et offre en outre l'alléchant avantage de ne rien coûter au contribuable. Le service devrait être proposé sur les deux aéroports de Dordogne dès le 28 octobre."Nos élus qui se livrent à distance à un numéro de duettistes comme si l'aérodrome leur appartenait..."
Quel que soit le délégataire choisi pour 2020, certains aimeraient bien pouvoir avoir leur mot à dire. Les usagers actuels de la structure regroupés au sein de l'association de l'aéroclub local, en font partie et ils tiennent à ce que cela se sache. Premiers usagers du site, ils mettent en avant leur connaissance du dossier et tiennent avant tout à ce que le terrain reste dédié à l'aviation et ne fasse pas "l'objet d'une spéculation immobilière". Ils ont donc demandé à être entendus par la Chambre de Commerce. Et se sont fendus d'une lettre ouverte au ton plutôt vif (lire ci-dessous).
La démarche n'a visiblement pas été appréciée de Christophe Fauvel qui refuse toujours de rencontrer l'association. Il estime que pour un dossier de cette importance, ses uniques interlocuteurs ne peuvent être que le Grand Périgueux, le Département et l'État.