Insula orchestra explore deux chefs-d'œuvre de Beethoven sous la direction de Laurence Equilbey et avec le pianiste Nicholas Angelich :
- La Symphonie n° 3 " Eroica "
- et le Concerto pour piano n° 4
Recherches à l'appui, les musiciens tentent de revenir à la source des intentions du compositeur...
Un programme Beethoven
Comme souvent, Insula orchestra construit son programme autour d'œuvres révolutionnaires, ou du moins marquantes dans l'histoire de la musique classique. Spécialistes du répertoire classique et romantique, Laurence Equilbey et son orchestre explorent ici l'artiste emblématique de la période charnière entre classicisme et romantique : le compositeur allemand Ludwig van Beethoven (1770-1827).Un concerto "beethovenien" et une symphonie révolutionnaire
Alors que le Concerto n° 3 s'affranchissait déjà de l'influence de Mozart, en accordant une place grandissante au piano, le 4ème concerto, interprété par Nicholas Angelich, est un vrai concerto beethovenien. Composé en 1806, il ouvre un nouveau genre de concerto, entre la symphonie pour orchestre et la fantaisie pour piano. La Symphonie n° 3 en mi bémol majeur, communément appelée "Eroïca", a été composée entre 1802 et 1804. Elle est la troisième des neuf symphonies du compositeur. Ellle est considérée comme annonciatrice du romantisme, et bouscule les codes de l'époque par sa durée et l'importance accordée à l'émotion.Laurence Equilbey et Insula ochestra, accompagnés du pianiste américain Nicholas Angelich
Pour ce concert à la Philharmonie de Paris, Laurence Equilbey dirige l'orchestre qu'elle a créé en 2012, Insula orchestra (voir l’interview de Laurence Equilbey réalisée par Culturebox en 2012). Cet orchestre explore les compositions germaniques de la " Goethe Generation ", écrites entre 1750 et 1830, de la mort de Bach à celle de Schubert. Nicholas Angelich est un pianiste américain né en 1970, passioné, entre autres, de Mozart et de Beethoven. Il est un des pianistes les plus talentueux de sa génération, nommé " soliste instrumental de l’année " aux Victoires classiques 2013 (voir les Victoires de la musique classique 2016).
Extrait Zelenka, Miserere - Insula orchestra live @ Philharmonie_28 septembre 2015 :