Ce mercredi, la SNCF a inauguré son centre de maintenance pour les rames du TGV Atlantique. Alain Rousset pour la Région, Christophe Duprat pour Bordeaux Métropole et Rachel Picard pour la SNCF ont eu l'occasion d'évoquer l'épineux sujet de la cadence de la future ligne.
Dans les lumières de l'inauguration, l'union est affichée. Alain Rousset, le président du Conseil régional, Christophe Duprat, vice-président de l'agglomération bordelaise et Rachel Picard, directrice générale de voyages SNCF ont lancé ensemble le centre de maintenance : 2 voies sur fosses où seront remises en état toutes les rames du futur TGV Atlantique, 24h sur 24. Coût de l'investissement : 31 millions d'euros.
La ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux ouvrira bien le 2 juillet 2017. Mais en coulisses, il reste des questions qui fâchent.
A quel rythme ?
Un train par heure en période creuse, un toutes les demies heures en période de pointe. Mais, rappelle Christophe Dupra,t encore faut-il s'entendre sur la définition de ces périodes.
Combien d'aller retour quotidiens ?
Il y a quelques mois, le ministère des transports tranchait pour 16,5 directs entre Bordeaux et la capitale. Les élus locaux et les usagers en réclament toujours 19.
La SNCF estime qu'elle absorbera les deux millions de passagers supplémentaires attendus en embarquant davantage de passagers : 50% en plus dans chaque train.
Quel terminus ?
Le président de la Région lui veut voir plus loin. Surtout vers l'Espagne.
Le 15 Avril, la SNCF doit arrêter les nouveaux horaires pour 2017. Quelle que soit la cadence retenue, le choix doit être fait dans moins d'un mois.